Comme le souligne un distributeur, convaincre un agriculteur en grandes cultures d'utiliser des produits de biocontrôle, « cela fait dépenser de la salive ». Il est vrai qu'en arrivant avec un produit à première vue souvent plus coûteux, plus difficile à mettre en oeuvre et moins efficace que les foudres de guerre chimiques, la partie n'est pas gagnée. La définition des produits de biocontrôle a été inscrite dans le projet de loi d'avenir agricole, à l'article 21. Ce sont des « agents et produits qui utilisent des mécanismes naturels dans le cadre de la lutte intégrée contre les ennemis des cultures ». Quatre familles coexistent : les macro-organismes (insectes, acariens, nématodes), les micro-organismes (champignons, bactéries, virus), les médiateurs chimiques (phéromones...) et les substances naturelles (végétales, minérales, animales). « En 2014, en France, sur le nombre de solutions homologuées, on estime que 30 % sont des macro-organismes, 30 % des micro-organismes, 25 % des substances naturelles et 15 % des phéromones », déclare Charles Vaury, secrétaire général d'IBMA France, l'association des fabricants de produits de biocontrôle.
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Pour les responsables agronomiques et les équipes terrain Distribuer des produits de biocontrôle
Les produits de biocontrôle, bien développés en cultures légumières, peinent à se démocratiser en grandes cultures. Il est essentiel de les concevoir dans le cadre de la protection intégrée. Ensuite, c'est au TC de donner confiance à l'agriculteur.
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