Les Méca-Culturales, vitrine de la dynamique locale

A la croisée du machinisme et des productions végétales, les Méca-Culturales, à Saint-Agnet (Landes), ont été un lieu d'échanges et de rencontres, comme ici devant le stand d'Euralis.
A la croisée du machinisme et des productions végétales, les Méca-Culturales, à Saint-Agnet (Landes), ont été un lieu d'échanges et de rencontres, comme ici devant le stand d'Euralis. © Mathilde Soulé

Coopératives et négoces du Sud-Ouest n’ont pas manqué le rendez-vous dédié aux cultures d’été et au machinisme, qui a attiré pas moins de 12 000 visiteurs à Saint-Agnet (Landes), les 10 et 11 septembre.

« Pari réussi » pour Arvalis et les Cuma du bassin de l’Adour, qui avaient choisi cette année de fusionner leurs évènements, les Culturales et Mécamaïs, pour former les Méca-Culturales. Le rendez-vous 2025 des cultures d’été et du machinisme agricole, avec ses 250 exposants, a accueilli 12 000 visiteurs et 250 exposants sur 25 ha, les 10 et 11 septembre, à Saint-Agnet (Landes).

Une centaine d’experts étaient également répartis sur le site autour d’un espace démonstration et d’un espace technique découpé en trois pôles : un pôle Filières, un pôle Systèmes (changement climatique, biodiversité, méthanisation, agriculture de conservation, de précision, biologique, etc.) et un pôle Gestion des cultures (désherbage, ravageurs, irrigation, fertilisation, etc.)

« L’organisation des Méca-Culturales révèle notre capacité à fédérer les acteurs de l’écosystème agricole, en particulier du Sud-Ouest », s’est félicité Jean-Marc Schwartz.

La question centrale de l’eau

Pour le président d’Arvalis, il s’agissait, avec cette association inédite, d'« apporter des solutions concrètes au plus près des agriculteurs et de montrer tout ce à quoi la recherche appliquée peut répondre sur leur exploitation ».

« Les aléas climatiques sécheresse et excès d’eau sont de plus en plus fréquents et impactent directement la performance des exploitations, a-t-il poursuivi. C’est pourquoi l’adaptation au changement climatique est un thème central de ce salon. »

D’autant que l’accès à l’eau a démontré encore cette année son caractère impondérable. « Les rendements en non irrigué ne sont pas bons et les prix pas au niveau », pouvait-on entendre sur le stand de Maïsadour.

Coops et négoces en force

(© Mathilde Soulé)

La coopérative a évidemment répondu présent à l’évènement situé en plein cœur de son territoire. Son stand faisait la part belle à la biodiversité, à l’agriculture de précision, à la vente de céréales via son application Vega Market, mais aussi à l’activité volailles pour laquelle elle recherche des éleveurs. La coopérative compte en effet faire passer sa production de volailles de 15 à 19 millions d’ici à 2029. Sa filiale semencière, Mas Seeds, avait aussi son propre stand sur le salon et a tenu une conférence axée sur l’agroécologie en présence du spécialiste en agriculture de conservation, Frédéric Thomas.

Un certain nombre de coopératives du Sud-Ouest (Euralis, Lur Berri, Val de Gascogne, Vivadour…) ou de négoces (Approvert-Bergeret, Casaus, L’Isle aux grains, Soufflet agriculture…) n’étaient pas en reste pour aller à la rencontre de leurs adhérents et clients. Ainsi, le stand du pôle végétal d’Euralis était centré sur les démarches innovantes avec deux axes : l’agriculture régénératrice et l’agriculture de précision. L’occasion également de mettre en avant son offre de conseil Opti’Ag, un accompagnement spécifique à l’optimisation du système de culture par la mise en place, notamment, de pratiques agroécologiques.

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