« Mine de rien, les acteurs sur internet, ils mettent la pression sur les autres acteurs », résumait Thierry Desforges, agriculteur, lors de nos Rencontres. Et ce, quel que soit le développement des plateformes en ligne, plafond de verre ou non. Que faire ? « L'arrivée de structures d'e-commerce vient bouleverser le modèle établi, reconnaît Jean-Guy Valette, du Naca. Il n'est pas question de ne pas prendre en compte ce qui se passe. » Adeline Coustenoble, chez Valfrance, voit le côté positif : ces start-up sont un « moteur d'innovation ». Elle a rédigé une thèse, financée par sa coopérative, dont le titre, judicieusement choisi, est assez explicite : « Guide de survie des entreprises traditionnelles dans un monde de plateformes ». Parmi les pistes qu'elle évoque, celle de la nécessité de « concilier le réseau de distribution physique et le digital », en expliquant que « le digital ne sert pas qu'au e-commerce ». Le digital est un moyen, pas une fin. « La clé, c'est l'agilité, en se disant, je vais utiliser tous les outils du digital. Après tout, ce ne sont que des outils. Ce n'est pas une fin en soi », analyse Marine Pouyat, consultante. Il ne faut pas perdre de vue les fondamentaux : comme le dit Paolin Pascot ci-dessous, ceux qui prendront les parts de marché seront ceux qui répondront aux besoins des agriculteurs.
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A la distribution traditionn elle de se réinventer

De la politique commerciale aux missions des équipes terrain, les coopératives et les négoces vont devoir intégrer les évolutions du marché.
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