Le but d’une entreprise est de fonctionner normalement, tout en assurant la sécurité de son personnel et de ses installations. Mais, parfois, un grain de sable, plus ou moins gros, vient enrayer la machine. Il s’agit alors de prendre en main le problème pour revenir à la normale au plus vite. Et cela est moins compliqué si ledit « grain de sable » a été anticipé. La gestion de crise se base donc sur l’anticipation. Elle compte cinq étapes dont les trois premières s’effectuent par « temps calme ». Définir les crises potentielles liées au fonctionnement ou au métier de l’entreprise ; c’est la première chose à faire. Ensuite, prévenir ces situations en faisant tout pour éviter qu’elles ne surviennent. Malgré tout, se préparer à y faire face en établissant un plan d’action, en constituant une cellule de crise, en anticipant la communication… Si l’alerte est donnée, les actions prévues seront ainsi mises en place plus efficacement. À la sortie de crise, un bilan des mesures et de l’organisation qui ont, bien ou mal, fonctionné, sera réalisé. Si l’ampleur de la tâche peut paralyser, les enjeux sont colossaux et valent la peine de se pencher, étape après étape, sur la gestion de crise. Commençons donc par le début : une crise, c’est quoi ?
