Sylvain Théon, DG de Terres du Sud, a le mérite de la clarté : « Avant, Terres du Sud vivait heureux et caché. Aujourd’hui, c’est important de communiquer. Développer nos terroirs, nos produits, passera en effet par des passerelles, des partenariats. » Raison pour laquelle la coopérative a souhaité rassembler 500 partenaires, salariés et adhérents pour sa convention, vendredi 8 décembre, à Agen (Lot-et-Garonne).
L’occasion de faire le bilan sur l’exercice écoulé, qui présente un chiffre d’affaires de 621 M€ (-1,3 %) et un résultat net de 5 M€ (presque multiplié par 3). Mais aussi de mettre en avant les 50 M€ qui vont être investis d’ici à 2027. « Ce seront 6 à 8 M€ par an dits d’entretien ou de grosse maintenance, mais aussi environ 6 M€ de plus, chaque année, pour gagner en compétitivité, améliorer les conditions de travail, investir dans des énergies plus vertes… », égrène le directeur général.
Une foultitude de projets
3 M€ seront dépensés dès l’année prochaine dans l’usine de transformation de palmipèdes à Boulazac (Dordogne) pour « améliorer le process et les conditions de travail ». Tomates d’Aquitaine, également en Dordogne, va obtenir une enveloppe de 5 à 8 M€ pour « améliorer les cadences, les capacités de production et de stockage, la qualité des produits », énumère Sylvain Théon. L’objectif étant de doubler le chiffre d’affaires à moyen terme.
Si l’on ajoute à cela la rénovation de certains magasins ou encore les 5 M€ à venir pour la plateforme logistique, Terres du Sud a de l’ambition. Et le fait savoir.