Longtemps réticents à l’idée de commercialiser des mélanges de semences, les sélectionneurs ont fini par suivre leurs collègues d’autres pays européens, et depuis 2004, les mélanges de variétés sont autorisés en France pour les espèces fourragères. Leur autorisation s’est ensuite étendue il y a trois ans aux céréales, et en particulier au blé tendre. Ils ont représenté selon l’enquête FranceAgriMer 11,9 % des semis en 2019, « mais restent marginaux en semences certifiées, seulement 59 000 q en 2019 », constate Philippe Silhol, du Gnis. « En semences de ferme, ils sont beaucoup plus importants avec 20 % des semis en mélange et de fortes disparités selon les régions, 80 % dans la Sarthe par exemple, très peu dans la Marne », estime Sylvain Ducroquet, président du Staff, syndicat des trieurs à façon. Comme ils commençaient à être pratiqués régulièrement par des agriculteurs, des semenciers ont eu l’idée de proposer pour les semis 2021 des mélanges « prêts à l’emploi » en maïs.
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Les mélanges ont la cote

Lancés il y a trois ans en blé, les mélanges de semences font des émules, et concernent désormais le maïs.
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