Maïsadour a présenté, fin juillet, sa nouvelle filiale vigne Inovitis, à trois cents vignerons du Bordelais. Créée du rapprochement de la branche viticole d'Agralia (filiale négoce du groupe), présente à Saint-Pierre-d'Aurillac, au sud de la Gironde, et de celle de Maïsadour, qui possède deux sites à Néac et Saint-Magne-de-Castillon, dans le Libournais, Inovitis propose un nouveau type d'accompagnement de l'amont de la filière. « Outre une offre classique de produits phytos et de palissage, nous voulons développer une très large palette de conseils et de services, du cep à la bouteille, explique Michel Desvignes, directeur d'Inovitis. Cela concernera aussi bien les préconisations d'utilisation des produits de biocontrôle, que la présentation de nouvelles technologies et de variétés hybrides, ou encore le suivi de la problématique des résidus. Et pourquoi pas, aussi, proposer des plants de vignes ! Nous sommes en veille permanente sur ces sujets. » Maïsadour et Agralia couvrent aujourd'hui 12 000 ha de vignes et Inovitis, qui s'adresse aussi bien aux vignerons indépendants qu'aux caves coopératives, espère doubler cette surface d'ici trois à cinq ans. L'entreprise a ouvert un site à Pauillac, dans le Médoc, et compte devenir un acteur leader en Gironde. Elle verra d'ici un an si elle étend ses services au Gers et aux Landes.
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AQUITAINE Maïsadour crée Inovitis
La création d'Inovitis, pour l'instant en Gironde, permet au groupe landais de renforcer son offre auprès des vignerons bordelais.
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