Prendre la parole sur la question de l'eau, pour que d'autres ne le fassent pas à leur place. Tel était l'objectif d'Arterris qui recevait 250 adhérents à Castelnaudary (Aude), le 20 février, pour parler irrigation et réserves à créer. C'est la commission prospective composée de jeunes administrateurs qui a planché deux ans pour organiser cette manifestation. « Orizon est le point de départ d'une réflexion partagée avec tous les acteurs du territoire qui ont tous intérêts à ce que les agriculteurs puissent produire et créer de l'activité, explique Régis Serres, président d'Arterris. Le climat change, les précipitations ne seront pas moins importantes, mais moins équilibrées dans l'année, et nous devons accroître le stockage pour disposer d'eau lorsque nous en avons besoin. » Chez Arterris, 2 500 agriculteurs irriguent 51 700 ha de grandes cultures, semences, vignes, arboriculture et maraîchage. « Cela procure environ 10 000 emplois, précise Jean-Marc Bouvier, directeur semences et distribution. Si nous n'irriguions pas, nous perdrions 249 M€ de CA, et il n'y aurait plus d'arboriculture ni de maraîchage. » Le groupe compte aussi sur sa R & D pour faire évoluer les pratiques agricoles en tendant non plus uniquement vers une réduction d'usage (eau, produits phytos) mais vers une réduction d'impact sur l'environnement.
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SUD Arterris planche sur le partage de l'eau

Arterris a organisé son premier colloque Orizon sur l'eau et ses utilisations. Objectif : faire du lobbying et réaffirmer la place de l'agriculture dans la région.
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