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Crise céréalière Jean-Michel Soufflet et Stéphane Le Foll ont eu un « entretien constructif »

Jean-Michel Soufflet a notamment préconisé d'engager avec les banques un plan de trésorerie permettant aux agriculteurs de contracter un prêt court terme de 500 à 700 euros par hectare à taux nul. © R. FOURREAUX Jean-Michel Soufflet a notamment préconisé d'engager avec les banques un plan de trésorerie permettant aux agriculteurs de contracter un prêt court terme de 500 à 700 euros par hectare à taux nul. © R. FOURREAUX
Jean-Michel Soufflet a notamment préconisé d'engager avec les banques un plan de trésorerie permettant aux agriculteurs de contracter un prêt court terme de 500 à 700 euros par hectare à taux nul. © R. FOURREAUX Jean-Michel Soufflet a notamment préconisé d'engager avec les banques un plan de trésorerie permettant aux agriculteurs de contracter un prêt court terme de 500 à 700 euros par hectare à taux nul. © R. FOURREAUX

Jean-Michel Soufflet, président du directoire du Groupe Soufflet, a rencontré le 31 août, Stéphane Le Foll, à la demande du ministre, pour évoquer « les difficultés sans précédent des filières céréalières françaises ». Il a présenté à cette occasion ses propositions pour soutenir ce secteur.

Jean-Michel Soufflet avait rendez-vous mercredi 31 août à 16 h 30 au ministère de l'Agriculture pour évoquer le contexte céréalier et présenter ses préconisations face à l'ampleur de cette crise, qui devrait obérer selon lui « 30 à 40 % du chiffre d'affaires des filières céréalières en France ».« Assouplir la trésorerie des agriculteurs et de leurs fournisseurs »Jean-Michel Soufflet a notamment proposé au ministre d'inclure dans un plan de soutien un certain nombre de mesures comme de permettre aux agriculteurs de contracter un prêt à court terme de 500 à 700 euros par hectare à taux nul, garanti par la Banque publique d'investissement, et de reporter leurs échéances de prêts en fin de tableau d'amortissement.Il lui a également suggéré de supprimer définitivement la C3S en 2017 et d'autoriser une dérogation exceptionnelle sur les délais de paiement fixés par la LME au sein de la filière des céréales, afin d'assouplir la trésorerie des agriculteurs et des distributeurs.Des mesures à prendre à plus long termeLe patron du Groupe Soufflet a également préconisé d'inclure des mesures structurelles pour renforcer, à terme, la compétitivité des filières céréalières françaises, dans les domaines suivants : la transformation technologique de l'agriculture, la capacité de stockage et l'amélioration du réseau de transport des céréales françaises et le renforcement de la qualité des céréales, notamment les teneurs en protéines.Jean-Michel Soufflet s'est félicité de l'« écoute constructive » du ministre sur l'ensemble de ses propositions, qui « feront l'objet d'un travail de suivi dans les prochaines semaines ».

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