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Digital Comparateuragricole.com, premier OS en ligne, bouscule la collecte

Pierre-Antoine Foreau, président fondateur de Biagri, et Vincent Guilhem de Pothuau, directeur général, visent les 50 000 tonnes pour 2017 en élargissant l'action à l'ensemble du territoire national. © R. FOURREAUX Pierre-Antoine Foreau, président fondateur de Biagri, et Vincent Guilhem de Pothuau, directeur général, visent les 50 000 tonnes pour 2017 en élargissant l'action à l'ensemble du territoire national. © R. FOURREAUX
Pierre-Antoine Foreau, président fondateur de Biagri, et Vincent Guilhem de Pothuau, directeur général, visent les 50 000 tonnes pour 2017 en élargissant l'action à l'ensemble du territoire national. © R. FOURREAUX Pierre-Antoine Foreau, président fondateur de Biagri, et Vincent Guilhem de Pothuau, directeur général, visent les 50 000 tonnes pour 2017 en élargissant l'action à l'ensemble du territoire national. © R. FOURREAUX

La plateforme, Comparateuragricole.com, qui a obtenu l'agrément OS, s'est présentée comme le premier et unique négoce agricole en ligne accessible à tous les agriculteurs français, lors d'une conférence de presse, à Paris, le 10 janvier.

Face à un « modèle économique à bout de souffle », « à des acteurs pour certains dépassés par le numérique, alors que le milieu agricole est déjà largement numérisé », Comparateuragricole.com, appartenant à la société Biagri, se vante d'être « le seul site sur lequel les agriculteurs peuvent vendre des camions de céréales (blé, orge, colza, maïs) » tout en garantissant le meilleur prix. « Dans des endroits où il y a peu de concurrence sur le terrain, on peut être meilleur de quinze euros la tonne de blé », affirme Pierre-Antoine Foreau, président fondateur de la société.Deux algorithmes de calcul du juste prix« Cette plateforme est en accès gratuit, expose le directeur général, Vincent Guilhem de Pothuau. L'agriculteur a juste besoin d'être localisé avec son code postal pour obtenir un unique prix départ ferme 100 % transparent. » Lequel prix tient compte à la fois de la logistique optimisée au maximum grâce à un algorithme de transport et du prix du Matif réactualisé toutes les quinze minutes grâce à un second algorithme. Dans le cas où l'agriculteur n'aurait pas accès à une offre, c'est lui qui propose un prix.Un tiers de négociants parmi les acheteursDepuis son siège de Châteaudun (Eure-et-Loir), pour l'anecdote dans les anciens locaux d'Axéréal, ComparateurAgricole.com travaille actuellement avec une dizaine de fabricants d'engrais, minéraux et organiques et une vingtaine d'acheteurs de céréales. Parmi eux, un petit tiers de négociants, privés ou filiales de coops, qui ont besoin de marchandises pour honorer leurs contrats, et certains qui l'utilisent comme outil anonyme de prospection.Depuis le lancement de la plateforme en avril dernier sur les départements du Loiret, du Loir-et-Cher et de l'Eure-et-Loir, 20 000 tonnes de céréales et 3 000 tonnes d'engrais ont été commercialisées par 300 agriculteurs par la plateforme qui vise les 50 000 tonnes pour 2017 en élargissant son action à l'ensemble du territoire national. La start-up cible les agriculteurs stockeurs et envisage de leur proposer prochainement des prix minimums garantis et des assurances à la hausse.« Casser les monopoles locaux » sans « casser le marché »ComparateurAgricole.com souhaite simplifier le processus d'achat et de vente de céréales et d'engrais, arguant que « les étapes liées au marché, à la logistique et à la gestion des intermédiaires peuvent être un frein à la compétitivité des agriculteurs ». « Avec le temps, les charges des coopératives devenues trop importantes remettent en cause leur rentabilité. Quant aux négoces et courtiers, qui représentent 30 % du marché, ils n'apportent pas assez de garanties aux agriculteurs. »Se défendant de parler d'« uberisation », Comparateuragricole.com est consciente de venir « casser les monopoles locaux ». « Mais on ne veut pas casser un marché, précise Pierre-Antoine Foreau. C'est juste parce qu'on innove dans le numérique qu'on peut être compétitifs et transparents, ce qui gêne aujourd'hui les acteurs sur le terrain. »

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