Contenu réservé

Ecophyto L'ordonnance CEPP est annulée, mais une loi est à venir

Les bases juridiques du dispositif des CEPP devraient être posées dans une loi, d'ici à fin février. © C. FAIMALI Les bases juridiques du dispositif des CEPP devraient être posées dans une loi, d'ici à fin février. © C. FAIMALI
Les bases juridiques du dispositif des CEPP devraient être posées dans une loi, d'ici à fin février. © C. FAIMALI Les bases juridiques du dispositif des CEPP devraient être posées dans une loi, d'ici à fin février. © C. FAIMALI

Le 28 décembre, le Conseil d'Etat a annulé l'ordonnance relative aux certificats d'économie de produits phytopharmaceutiques (CEPP), pour vice de procédure. Mais une loi est en projet et devrait reprendre les mêmes éléments.

Le 21 décembre était présentée à l'Assemblée nationale une proposition de loi « relative à la lutte contre l'accaparement des terres agricoles et au développement du biocontrôle », portée notamment par Dominique Potier, député de Meurthe-et-Moselle. Au milieu des diverses propositions, l'article 10, proposant de ratifier l'ordonnance n° 2015-1244 du 7 octobre 2015. Soit celle actant les CEPP.Mais le projet de ratification s'arrêtera là : le 28 décembre, le Conseil d'Etat a décidé l'annulation de ladite ordonnance, à la suite d'un recours déposé par les organisations professionnelles, FNA et Coop de France en tête. En cause, un vice de procédure : la non consultation du public. A l'heure actuelle donc, plus de CEPP qui tiennent.Stéphane Le Foll veille au grainAussitôt, par voie de communiqué, Stéphane Le Foll a réaffirmé sa volonté de poursuivre l'expérimentation, annonçant qu'il « veillera à ce que les bases juridiques du dispositif des CEPP soient rétablies dans les plus brefs délais ». A priori, ces bases juridiques devrait prendre la forme d'un article de loi, dans le cadre de la proposition de loi « relative à la lutte contre l'accaparement des terres agricoles et au développement du biocontrôle ».« Une décision en demi-teinte »Vincent Magdelaine, directeur de Coop de France Métier du grain, évoque « une décision en demi-teinte. Aucun sujet de fond n'a été étudié, c'est dommage ». Même constat à la FNA : « Sur le principe, on est content que l'ordonnance soit tombée, réagit Sébastien Picardat. Mais nos questions sont toujours sans réponses ». Coop de France comme la FNA ont réaffirmé à l'occasion leur volonté de diffuser les bonnes pratiques.

269

Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution

Si vous êtes abonné, cliquez ici pour vous connecter et poursuivre la lecture
100 %

Vous avez lu 100 % de l'article

Poursuivez la lecture de cet article

en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
  • Accédez à nos articles
  • Profitez du contenu de notre application
  • Recevez nos newsletters
  • Recevez chez vous 1 numéro de notre revue

Sur le même sujet

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre