Occitanie  Jean-Marc Gassiot-Bitalis prend la tête de Vivadour

C'est avec sérénité que Jean-Marc Gassiot-Bitalis, agriculteur à Mascaraàs-Haron (Pyrénées-Atlantiques), prend la suite de Christophe Terrain à la tête du groupe Vivadour, dont les activités couvrent le Gers et ses alentours. « Vivadour a mis en place une gouvernance qui exige que les membres du bureau se rencontrent trois semaines sur quatre et lors de réunions sur des sujets spécifiques, explique-t-il. Nous sommes tous au fait des dossiers en cours. Par ailleurs, à l'image de notre agriculture, les vingt-quatre membres du conseil d'administration ont tous une exploitation de type différent, en polyculture-élevage et viticulture, si bien que nous représentons l'ensemble de nos adhérents. »Une expérience des gouvernancesEgalement membre du conseil d'administration d'Océol, groupement de coopératives du Sud-Ouest qui appro­vi­sion­nent en maïs l'usine de bioéthanol Abengoa de Lacq (Pyrénées-Atlantiques), membre du bureau­ de Fipso, groupe coopératif régional spécialisé dans le porc, président du groupement d'employeur 4 Saisons­, maire pendant dix-neuf ans de Mascaraàs-Haron et président de l'activité économique de son canton­, Jean-Marc Gassiot-Bitalis a « l'expérience des gouvernances ».Développer une offre de services« Mon mandat s'inscrira dans la continuité de ce qui s'est fait jusqu'à aujourd'hui, poursuit-il. Notre principale problématique est le manque de revenu des agriculteurs et la recherche de solutions dans l'acte de production. Nous allons poursuivre notamment notre projet Eau Vive visant à faciliter l'accès à la ressource en eau pour nos adhérents. Nous allons aussi continuer à développer nos assurances contre les aléas climatiques. Nous avons lancé ce produit l'année dernière et 55 000 hectares ont déjà été assurés, sur les 120 000 hectares cultivés. Nous visons désormais 83 000 hectares chez nos adhérents et l'ouverture à d'autres coopératives, ainsi que la couverture d'autres risques. »Trouver des idées nouvellesVivadour prépare également une offre de mutualisation des achats qui peuvent entrer dans les charges d'exploi­ta­tion, comme les véhicules ou l'énergie. Cette massification pourrait permettre de gagner sur les coûts et d'améliorer le revenu des agriculteurs. «Notre objectif est de trouver et de développer des idées nouvelles, ajoute le nouveau président. Le défi est passionnant. »