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Aquitaine Concilier quantité et qualité, nouveau credo d'Euralis

De gauche à droite, Christian Pèes, président d'Euralis, François Bayrou, maire de Pau et président du Modem, Pascale Hébel, du Crédoc, David Habib, député PS des Pyrénées-Atlantiques et vice-président à l'Assemblée nationale. De gauche à droite, Christian Pèes, président d'Euralis, François Bayrou, maire de Pau et président du Modem, Pascale Hébel, du Crédoc, David Habib, député PS des Pyrénées-Atlantiques et vice-président à l'Assemblée nationale.
De gauche à droite, Christian Pèes, président d'Euralis, François Bayrou, maire de Pau et président du Modem, Pascale Hébel, du Crédoc, David Habib, député PS des Pyrénées-Atlantiques et vice-président à l'Assemblée nationale. De gauche à droite, Christian Pèes, président d'Euralis, François Bayrou, maire de Pau et président du Modem, Pascale Hébel, du Crédoc, David Habib, député PS des Pyrénées-Atlantiques et vice-président à l'Assemblée nationale.

Pour son assemblée générale, le 13 février à Pau, dans les Pyrénées-Atlantiques, Euralis a organisé un débat qui a remis en avant les enjeux d'une alimentation de qualité et en quantité. Est-ce conciliable ? Oui, c'est possible, affirme le groupe coopératif qui s'y emploie.    

A l'aube de ses 80 ans, Euralis martèle son nouveau credo : concilier quantité et qualité. La coopérative qui tenait son assemblée plénière vendredi 13 février à Pau (Pyrénées-Atlantiques) en avait d'ailleurs fait le thème de sa table ronde : « Alimentation, peut-on concilier quantité et qualité ». Son président Christian Pèes avait pour l'occasion invité des élus locaux s'intéressant à ces problématiques : Jean Glavany, François Bayrou et David Habib.Député, maire ou conseiller général s'étaient donc déplacés pour ce groupe coopératif qui représente un poids économique certain dans le département. Etait également invitée Pascale Hébel, directrice du département consommation au Crédoc (Centre de recherche pour l'étude et l'observation des conditions de vie) pour son analyse des évolutions de consommation des générations. Ce débat a remis en avant les enjeux de l'agriculture française et de ce « rapport transversal entre qualité et quantité où la coopérative s'est largement engagée », a souligné le préfet des Pyrénées-Atlantiques, Pierre-André Durand.Anticiper la demande sociétaleAu final, ce sont les problèmes liés aux contraintes réglementaires, à la multiplication de normes, mais aussi des exigences d'une société en crise, de sa peur de l'innovation et de consommateurs mal informés par les médias qui sont ressortis. Et d'évoquer OGM, scandales alimentaires, impact négatif de l'agriculture etc. Un tout où cultivateurs et éleveurs doivent garder leur équilibre. « Notre rôle est d'anticiper la demande sociétale et de donner des solutions aux agriculteurs, explique Christian Pèes. Oui, notre conviction est que nous pouvons produire en qualité et en quantité. Mais, dans le même temps, des impasses techniques mettent en danger la production du pays. »Le président d'Euralis songe aussi sans doute à la compétitivité de l'agriculture française quand il parle de l'arrivée probable d'ici quelques années de blé OGM qui vont permettre de doubler les rendements, « et en France, qu'est-ce que l'on fera ? souligne-t-il. Je demande aux politiques de bien y réfléchir ».« A nous de trouver les bons chemins »En attendant, le groupe coopératif communique sur les perspectives pour la campagne en cours : la diversification vers de nouvelles cultures (filière soja en développement), la mise en place du service d'imagerie Farmstar expert en 2015, la valorisation de l'élevage bovin (après le rapprochement avec la Celpa depuis 2014), le développement pour Euralis semence de sa nouvelle génétique de maïs dentés tropicaux...Concernant les investissements, Christian Pèes cite le succès du concept « Table des producteurs » lancé trois ans plus tôt dans les Point Vert d'Euralis et annonce la création de six nouveaux espaces en 2015. Il rappelle également l'investissement fait en Côtes-d'Armor avec la construction de la nouvelle unité de charcuterie fine à Yffiniac. « Nous avons une vision claire de nos objectifs, maintenant à nous de trouver les bons chemins », conclut le président d'Euralis.

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