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Normandie  Agrial, Cap Seine, Lepicard : passer la crise et penser l'avenir

Au premier plan, François Parret, directeur commercial du négoce Lepicard, Jean-Charles Deschamps­, président de Cap Seine et Nicolas Laigle directeur agrofournitures d'Agrial, le 27 septembre dernier lors du colloque « L'avenir des grandes cultures en Normandie ». © A. DUFUMIER Au premier plan, François Parret, directeur commercial du négoce Lepicard, Jean-Charles Deschamps­, président de Cap Seine et Nicolas Laigle directeur agrofournitures d'Agrial, le 27 septembre dernier lors du colloque « 
Au premier plan, François Parret, directeur commercial du négoce Lepicard, Jean-Charles Deschamps­, président de Cap Seine et Nicolas Laigle directeur agrofournitures d'Agrial, le 27 septembre dernier lors du colloque « L'avenir des grandes cultures en Normandie ». © A. DUFUMIER Au premier plan, François Parret, directeur commercial du négoce Lepicard, Jean-Charles Deschamps­, président de Cap Seine et Nicolas Laigle directeur agrofournitures d'Agrial, le 27 septembre dernier lors du colloque « 

Agrial, Cap Seine et le négoce Lepicard, se sont exprimés face à la crise du rendement des céréales et ont donné leurs visions de l'avenir, mardi 27 septembre dernier lors du colloque « L'avenir des grandes cultures en Normandie », à la chambre régionale d'agriculture.

« Nous nous adaptons à la crise notamment en réalisant pour les adhérents des versements de compléments de prix plus précoces, en réduisant les réfactions de qualité, ainsi qu'en apportant une avance de trésorerie de 400 euros par hectare pour la mise en place des cultures destinées à être récoltées en 2017. Après la crise de l'élevage, la crise des récoltes de céréales à paille, nous sommes aujourd'hui atteints par une troisième lame liée à la sécheresse qui entame les stocks fourragers. Nous prenons également un train de mesures pour fournir aux adhérents des aliments « sécheresse » dans les meilleures conditions financières que possible », détaillait Nicolas Laigle, directeur agrofournitures d'Agrial, le 27 septembre dernier, lors du colloque sur « L'avenir des grandes cultures en Normandie », organisé par la chambre régionale d'agriculture.Pour Cap Seine, le manque de trésorerie nécessaire à l'emblavement a été budgété entre 450 et 500 euros par hectare sous forme d'avance de trésorerie en partenariat avec le Crédit Agricole Normandie-Seine et un plan d'action financé en dix points a été lancé depuis la rentrée. « La récolte de 2016 a été très compliquée dans le périmètre de Cap Seine. Nous avons collecté cette année 1,5 million de tonnes contre 1,9 million de tonnes précédemment », souffle le président de la coopérative, Jean-Charles Descamps, qui évoque également la mise en place d'une politique de lissage des revenus pour éviter les écueils en matière de défiscalisation les bonnes années.Silos connectés, modulation variétale…Malgré la chute des rendements en 2016, les organismes stockeurs normands veulent croire en l'avenir des céréales locales. « Nos régions seront sollicitées pour produire plus, est persuadé François Parret, directeur commercial des Etablissements Lepicard. L'évolution climatique peut être vue chez nous comme une chance. Les nouvelles technologies doivent aussi pouvoir nous permettre de faire mieux. En apportant la juste dose là où il faut bien sûr, mais pourquoi pas aussi en semant la bonne variété là où il le faut au sein d'une même parcelle. »« Aujourd'hui, il existe des possibilités de se positionner en blé sur des cahiers des charges Lu ou Label Rouge avec des systèmes de rémunération de la qualité par des primes. Pour demain nous travaillons à encore créer des filières sur de nouveaux débouchés », explique Jean-Charles Deschamps. Ce qui n'empêche pas le président de Cap Seine de continuer de croire aux débouchés de l'export depuis le port de Rouen : « C'est vrai que cette année nous devons nous adapter à un nouveau tempo de marché à faire redescendre des blés en région parisienne. Mais nous avons des clients au Maghreb qui comptent énormément sur nous dans leurs approvisionnements. »Silos connectés, modulation d'engrais, modulation variétale, nouvelles formes d'aide à la décision et de conseil… Les trois OS normands ont beaucoup évoqué les perspectives offertes par les nouvelles technologies du secteur informatique. « Lorsqu'on parle de compétitivité des céréales, il ne faut pas oublier le prix de revient de la coop ou du négoce. Nos métiers vont également énormément évoluer », anticipe Nicolas Laigle.

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