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Midi-Pyrénées Unicor va prendre ses marques au rayon viande

Jean-Claude Virenque, président d'Unicor (au centre, à gauche) et Yves Bioulac, directeur général, entourés des présidents et responsables du pôle Productions animales du groupe, annoncent un chiffre d'affaires annuel de l'activité élevage de 120,2 millions d'euros. © VOLONTE PAYSANNE Jean-Claude Virenque, président d'Unicor (au centre, à gauche) et Yves Bioulac, directeur général, entourés des présidents et responsables du pôle Productions animales du groupe, annoncent un chiffre d'affaires ann
Jean-Claude Virenque, président d'Unicor (au centre, à gauche) et Yves Bioulac, directeur général, entourés des présidents et responsables du pôle Productions animales du groupe, annoncent un chiffre d'affaires annuel de l'activité élevage de 120,2 millions d'euros. © VOLONTE PAYSANNE Jean-Claude Virenque, président d'Unicor (au centre, à gauche) et Yves Bioulac, directeur général, entourés des présidents et responsables du pôle Productions animales du groupe, annoncent un chiffre d'affaires ann

Le groupe coopératif Unicor présentera, lors de ses trois assemblées générales de section, les 6, 11 et 13 mars, le bilan annuel de son activité d'élevage, et ses projets : favoriser l'engraissement des jeunes bovins et segmenter ses productions bovines et ovines pour créer ses propres marques.

L'exportation des broutards vers l'Italie devenant de plus en plus compliquée, le groupe Unicor, qui a repris en 2014 une partie de l'activité bovine du Cantal, sur le canton de Maurs, soit 3 500 broutards collectés en plus, met en place une activité d'engraissement.« Nous tentons de trouver une alternative, explique Julien Volpelier, directeur des productions animales. Nous avons fait un test avec 105 jeunes bovins engraissés cette année et nous devrions en avoir 1 500, fin 2015. L'objectif est de segmenter notre production, de la démarquer et de la vendre en France. Cela permet aussi de faire tourner les outils d'abattage régionaux. Mais nous ne voulons pas alimenter les marchés allemands et italiens, comme le font déjà certains opérateurs. Il s'agit de développer de nouveaux marchés dans l'Hexagone. » En 2014, la production bovine d'Unicor a progressé de 5 %, notamment grâce au bon maintien de la demande en filières de qualité Veau d'Aveyron et du Ségala, Boeuf fermier Aubrac et Blason Prestige.Vers d'autres Halles de l'AveyronUnicor entend ainsi créer ses propres marques en viande bovine et ovine, et renforcer son réseau de distribution qui repose aujourd'hui sur les deux magasins Halles de l'Aveyron que la coop a ouvert à Rodez et en région parisienne.« Nous ne pouvons plus nous arrêter à la porte des abattoirs et laisser à d'autres le soin de mettre en marché les productions de nos adhérents, explique dans un communiqué Yves Bioulac, directeur général d'Unicor. C'est une réflexion que nous menons depuis plusieurs années et qui nous a conduits à la création des Halles de l'Aveyron. Nous allons poursuivre dans cette voie, non seulement par le développement de ces magasins, dont le succès est indéniable, mais également à travers un certain nombre d'initiatives comme la création de marques pour nos produits carnés. »Les ovins progressent à l'exportEn filière ovine, le nombre de têtes commercialisées (plus de 464 000) a augmenté de 7,3 % par rapport à 2013, notamment grâce à une progression de l'export, suite à la création de Comibev. L'activité de cette filiale, qui exporte sur le bassin méditerranéen, est en effet passée de 80 000 têtes vendues en 2013 à 125 200 en 2014. En parallèle, les agnelets ont été mieux valorisés, l'engraissement s'est développé grâce à des partenariats avec des acteurs d'aval comme le distributeur Picard et la production d'agneaux sous la mère label rouge a progressé de 1 %.Plus 34 % de palmipèdesEnfin, avec près de 365 000 canards gras livrés au conserveur La Quercynoise, à Gramat (Lot), la filière palmipèdes d'Unicor affiche un taux de progression de 34 % en 2014. « Une croissance qui laisse présager que l'objectif des 400 000 canards gras sera atteint d'ici à fin 2015 et 600 000 d'ici à 2017 », souligne Julien Volpelier. Trois producteurs se sont lancés dans l'élevage et trois autres dans un atelier de gavage en 2014, l'objectif étant d'installer encore dix éleveurs de 20 000 canards.

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