La hausse des cours des céréales intervenue depuis l’été dernier, mais qui s’est amplifiée tout au long du printemps en parallèle de la guerre en Ukraine, a bouleversé tous les repères. « Tout vole un peu en éclat », confirme Nicolas Pinchon, spécialiste des filières et cofondateur de Veille au grain. Avec comme risque premier de « casser » les filières sous cahiers des charges spécifiques ou labellisées (CRC, Lu’Harmony, McDonald’s, Agri-Éthique, maïs waxy, HVE, bio, label rouge, Sols vivants…). Ces filières premium ou haut de gamme avec une rémunération à la clé ne représentaient en 2018 certes que 2 % des céréales collectées, selon Intercéréales, mais 22 % de celles consommées en alimentation humaine en France (via la meunerie majoritairement).
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L’évènement Fébrilité dans les filières

La question des contrats constitue un enjeu majeur cette année. Non-respect des engagements, non-reconduction des volumes en filières… Les OS craignent d’être mis en défaut et de voir les filières voler en éclat. Phénomène marginal ou significatif ? Par Renaud Fourreaux
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