« Les OGM se développent partout dans le monde avec succès, alors qu'en Europe, on continue à bloquer leur utilisation ! », regrette Marc Richard-Molard, délégué permanent d'IBV, qui associe le Gnis, l'UFS et l'UIPP. Il réagissait fin janvier au rapport d'activité publié par l'Isaaa (1) où l'on constate que les OGM ont encore gagné 6 Mha en 2014 et sont désormais cultivés sur 181,5 Mha dans 28 pays. « Le maïs tolérant à la sécheresse qui connaît un succès important aux Etats-Unis, et est en cours de développement en Afrique, est un exemple d'OGM qui apporte une solution concrète aux enjeux climatiques, note Marc Richard-Molard. Des initiatives publiques-privées permettent de développer des plantes capables de s'adapter aux changements climatiques. Pendant ce temps, en Europe, on empêche l'accès à un progrès qui pénalise la compétitivité de nos agricultures. » A côté des traditionnelles cultures OGM de coton, soja, maïs et colza, la technologie se diversifie et concerne aussi des espèces comme l'aubergine Bt « Brinjal » au Bangladesh, la canne à sucre tolérante à la sécheresse en Indonésie, la pomme de terre qui ne brunit pas aux Etats-Unis et probablement en 2015, le haricot résistant à des virus au Brésil.
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OGM Toujours plus, mais sans l'Europe

Initiatives biotechnologies végétales (IBV) regrette le blocage des OGM en France, alors que l'Isaaa chiffre à plus de 180 Mha leurs surfaces dans le monde.
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