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Sud-Ouest  Euralis met le cap sur des idées d'avenir

« 2016 restera une année très difficile, reconnaît Christian Pèes, président d'Euralis, mais nous inves­tis­sons quand même pour développer de nouveaux débouchés, créateurs de valeur pour nos adhérents. » « 2016 restera une année très difficile, reconnaît Christian Pèes, président d'Euralis, mais nous inves­tis­sons quand même pour développer de nouveaux débouchés, créateurs de valeur pour nos adhérents. »
« 2016 restera une année très difficile, reconnaît Christian Pèes, président d'Euralis, mais nous inves­tis­sons quand même pour développer de nouveaux débouchés, créateurs de valeur pour nos adhérents. » « 2016 restera une année très difficile, reconnaît Christian Pèes, président d'Euralis, mais nous inves­tis­sons quand même pour développer de nouveaux débouchés, créateurs de valeur pour nos adhérents. »

Euralis a tenu son assemblée générale au Palais Baumont de Pau (Pyrénées-Atlantiques), le 10 février, sur fond de deuxième crise aviaire qui n'en finit plus. Ce qui ne l'a pas empêchée, pour son 80e anniversaire, de parler d'avenir.

Euralis a organisé une assemblée générale festive, animée par le comédien Jean-Pierre Dupin, qui a émaillé les interventions professionnelles de sketches plein d'humour. Devant 400 participants, Christian Pèes, le président, et Pierre Couderc, le directeur général, ont fait un point sur l'activité et les projets du groupe coopératif, sans occulter la situation difficile de sa filière volaille.Un point sur la volailleLa deuxième vague d'influenza aviaire touche cette fois-ci 80 éleveurs et 99 gaveurs adhérents d'Euralis dans le Sud-Ouest, concernés pour beaucoup par l'abattage préventif et les restrictions de circulation. Mais elle concerne aussi 100 producteurs de volailles qui subissent des interdictions de repeuplement dans les zones concernées.Sur le site Montfort de Maubourguet (Hautes-Pyrénées), qui regroupe abattoir et conserverie, 207 salariés sont pour l'instant en activité partielle. Lors de la première crise aviaire de 2016, le groupe avait déjà perdu 17 millions d'euros sur son activité foie gras et 5 millions d'euros sur sa filiale d'alimentation animale Sanders­ Euralis.Quatre minidébatsLe groupe a cependant organisé son assemblée générale sur les thèmes d'avenir comme l'innovation et sur une nouvelle façon d'envisager l'agriculture. Quatre minidébats de dix minutes ont été organisés avec une dizaine d'administrateurs, qui ont répété l'importance de « l'intelligence collective » au sein de l'organisation du groupe et du poids indispensable à atteindre pour pouvoir investir et renforcer les filières.Etre à l'écoute du clientLes débats concernant les changements de pratiques ont mis en avant le fait qu'il fallait désormais répondre aux besoins des clients, tout en s'aidant de la recherche, des nouvelles technologies et des progrès en agronomie. Il ne faut plus produire d'abord et chercher à vendre après. Concernant le bien-être animal, les administrateurs ont reconnu qu'il fallait prendre davantage en compte la sensibilité des consommateurs en la matière, bien que des efforts soient déjà faits dans plusieurs filières.Une organisation différenteLes producteurs doivent également se focaliser davantage sur la maîtrise de leurs charges que sur les prix de vente qui fluctuent selon un marché devenu mondial. Cela passe par une bonne connaissance de tous les prix de revient. Enfin, pour répondre aux évolutions des modes d'organisation sociale dans les fermes, Euralis­ propose de nouveaux services comme les prestations de gestion de cultures. Ces dernières peuvent être inté­res­san­tes pour les doubles actifs et pour les agriculteurs qui souhaitent se dégager d'une partie du pilotage quotidien de leur exploitation.

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