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Centre  A Boisseaux, la filière s'adapte à la crise

Sur son secteur, la coopérative estime la perte de chiffre d'affaires de la centaine d'exploitations adhérentes, liée à la baisse des rendements et à la mauvaise qualité, à 8 millions d'euros. © A. RICHARD Sur son secteur, la coopérative estime la perte de chiffre d'affaires de la centaine d'exploitations adhérentes, liée à la baisse des rendements et à la mauvaise qualité, à 8 millions d'euros. © A. RICHARD
Sur son secteur, la coopérative estime la perte de chiffre d'affaires de la centaine d'exploitations adhérentes, liée à la baisse des rendements et à la mauvaise qualité, à 8 millions d'euros. © A. RICHARD Sur son secteur, la coopérative estime la perte de chiffre d'affaires de la centaine d'exploitations adhérentes, liée à la baisse des rendements et à la mauvaise qualité, à 8 millions d'euros. © A. RICHARD

Face à la mauvaise récolte 2016, la coopérative beauceronne a adapté ses cahiers des charges avec les meuniers­ et McDo. Lors de l'assemblée générale, le 7 décembre, les responsables étaient confiants pour l'avenir.

Spécialisée dans les blés améliorants et les blés meuniers, la petite coopérative du Loiret, Boisseaux, craignait le pire juste après la moisson 2016. Sur son secteur, la perte moyenne de chiffre d'affaires, liée à la baisse des rendements et à la mauvaise qualité, est estimée à 80 000 euros par exploitation, soit 8 millions d'euros pour la centaine d'exploitations adhérentes.Pour la coopérative, l'estimation avoisine les 200 000 euros, en prenant en compte le manque de grains et la baisse des ventes des engrais de fond. « Ce n'est pas catastrophique. C'est l'équivalent d'un an de bénéfice. Grâce à une solide santé financière, nous le supporterons », précise Xavier Thirouin, le directeur.Un tiers de la collecte commercialiséeL'équipe dirigeante est plutôt confiante car elle a déjà expédié un tiers de la marchandise. Dès septembre, elle s'est rapprochée de ses clients pour construire de nouveaux cahiers des charges spécifiques à 2016. Pour McDonald's, un des principaux clients de la coopérative, les trois variétés livrées habituellement ont été remplacées par deux mélanges de cinq variétés.« Cela nous demande beaucoup plus de travail. Il faut nettoyer une à deux fois les lots, les assembler méticuleusement… Mais ça fonctionne ! », explique Xavier Thirouin. Et d'ajouter : « Cette solution, élaborée à plusieurs, prouve que le travail en filière est vraiment un atout. Globalement, la commercialisation 2016 est très positive et nos clients, nos partenaires, sont prêts à nous commander du blé pour 2017. »

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