Picardie-Ile-de-France  Valfrance investit dans le bio

« Avec l'achèvement des travaux dans le silo de Vaux-le-Pénil, la coopérative vient de finaliser le program­me de mise aux normes et de modernisation de l'ensemble de ses 31 sites de collecte, qui a mobilisé pas moins de 53 millions d'euros depuis 2003, explique Christophe Grison, président de Valfrance. Nous disposons désormais d'un outil industriel performant. » La coopérative a profité de la dernière tranche de travaux sur le site de Vaux-le-Pénil pour y installer une ligne de réception, triage et stockage dédiée au bio, de 5 320 tonnes, soit l'équivalent de la collecte de 1 500 hectares.« Depuis la reprise du silo de Vaux-le-Pénil à Coriolis en 2003, Valfrance a engagé des travaux qui se sont étalés en trois phases et ont représenté un investissement total de 16,8 millions d'euros, précise Charles Decamps, directeur du pôle aval de la coopérative. Le site est composé de 4 silos de 25 000 tonnes, et c'est le silo 1, le dernier mis aux normes, que nous avons équipé d'une ligne bio. Cette ligne identifiée d'un bout à l'autre par la couleur verte, a nécessité un investissement spécifique de 900 000 euros, et a bénéficié d'une subven­tion de l'Agence de l'eau et du fonds Avenir Bio de 40 %. »Une trentaine d'adhérents bio aujourd'huiLa coopérative est impliquée depuis plusieurs années dans le bio, mais ne disposait pas jusqu'à présent de site de stockage spécifique. Adhérent de l'UCBC, Union des coopératives pour la commercialisation des céréales bio, aux côtés de Noriap, Sevépi et la Scael, Valfrance s'appuyait sur les installations des autres membres de l'union.« La ligne bio dispose de 14 cellules dédiées, sept de 600 tonnes et sept de 150 tonnes, souligne Eric Carvalho­, référent bio à la coopérative. Notre objectif est d'épauler les agriculteurs qui souhaitent se convertir au bio. Jusqu'à présent, une trentaine d'adhérents ont fait le pas. Une trentaine d'autres semblent aussi très intéressés. Avant les intempéries, nous avions prévu une collecte de 2 600 tonnes en bio cette année, mais les pluies incessantes risquent de compromettre une partie du rendement. »