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Bourgogne Franche-Comté Dijon céréales dresse un « tableau catastrophique » de la moisson

Les premières livraisons en blé laissent présager une récolte en forte baisse, s'est ému le 21 juillet Dijon céréales. © DIJON CEREALES Les premières livraisons en blé laissent présager une récolte en forte baisse, s'est ému le 21 juillet Dijon céréales. © DIJON CEREALES
Les premières livraisons en blé laissent présager une récolte en forte baisse, s'est ému le 21 juillet Dijon céréales. © DIJON CEREALES Les premières livraisons en blé laissent présager une récolte en forte baisse, s'est ému le 21 juillet Dijon céréales. © DIJON CEREALES

Comme à l'accoutumée, Dijon céréales est le premier collecteur à communiquer publiquement à propos de la moisson 2016. « Un séisme pour la production régionale », s'est-il alarmé le 21 juillet.

Alors que sa moisson était avancée de moitié au 21 juillet, Dijon Céréales « tire la sonnette d'alarme », entre une récolte en très fort recul et des prix de céréales qui restent bas, sur fond de marché lourd et de production mondiale importante.Une réelle désillusion en orgeLes escourgeons et orges d'hiver sont, en volume, extrêmement décevants. « Les pertes de rendement seront de l'ordre de 20 % et ce, dans tous les secteurs. On parviendra péniblement à 50-55 quintaux par hectare de moyenne sur l'ensemble de la coopérative. Si nous pressentions un risque réel depuis début juin, nous ne pensions pas atteindre cette situation critique », indique Pascal Demay, directeur terrain et céréales de Dijon Céréales. Les calibrages sont également bas, mais permettent tout de même de conserver un débouché brasserie important, précise le groupe coopératif.Une situation peut-être pire en blé« La situation des blés sera tout aussi préoccupante, voire pire, présage Dijon céréales. S'il est encore trop tôt pour tirer des conclusions définitives, la moyenne pourrait tourner autour de 50 quintaux par hectare, soit 30 % de moins que l'année dernière. » En revanche, en dehors du poids spécifique, la qualité devrait être là, en particulier en ce qui concerne le taux de protéines. Dijon Céréales a annoncé entreprendre un travail de silo important (nettoyage, tri voire calibrage) pour valoriser au mieux les productions et se mettre en conformité avec les attentes de la filière meunerie.Le colza, culture la moins pénalisée« Seuls les colzas pourront en partie corriger ce tableau catastrophique, tente de contrebalancer Dijon céréales. Le colza semble, à cette heure, être la culture la moins pénalisée dans les secteurs situés au sud du territoire de Dijon céréales. » Les rendements seront néanmoins très probablement en dessous du niveau pluriannuel.

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