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Nutrition animale Valorex, Terrena et Dijon Céréales relancent les oléoprotéagineux

Le fabricant d'aliments Valorex pilote un projet de R & D autour d'une nouvelle façon d'utiliser lin, féverole, lupin et pois dans les rations. Le fabricant d'aliments Valorex pilote un projet de R & D autour d'une nouvelle façon d'utiliser lin, féverole, lupin et pois dans les rations.
Le fabricant d'aliments Valorex pilote un projet de R & D autour d'une nouvelle façon d'utiliser lin, féverole, lupin et pois dans les rations. Le fabricant d'aliments Valorex pilote un projet de R & D autour d'une nouvelle façon d'utiliser lin, féverole, lupin et pois dans les rations.

Le consortium Proleval, porté par Valorex et réunissant Dijon céréales et Terrena, vient de recevoir un financement de 8 millions d'euros pour un projet qui vise la création d'une filière de valorisation et de relance des oléoprotéagineux indigènes pour l'alimentation animale.

Démarré il y a plus de deux ans, le projet Proleval (nom issu de protéagineux, oléagineux, valorisation), mené par la société de nutrition animale Valorex, réunit aussi deux coopératives agricoles, Dijon céréales en Bourgogne et Terrena dans les Pays de la Loire, et l'Inra. Il vise la création d'une filière de valorisation et de relance des oléoprotéagineux indigènes pouvant aboutir au moins à 500 000 hectares d'oléoprotéagineux.Fin avril, ce consortium a reçu l'aval du soutien financier des pouvoirs publics à hauteur de 8 millions d'euros, à parité sous forme de subventions et d'avances remboursables. D'un budget total de 17 millions d'euros sur cinq ans, ce programme de R & D est donc autofinancé à 50 % par les entreprises. Et une dizaine de millions d'euros vont être utilisés au niveau de Valorex.Entre 500 000 et 1 million d'hectares d'oléoprotéagineuxLabellisé par trois pôles de compétitivité, Valorial, IAR et Vitagora, Proleval souhaite se positionner sur une offre innovante en alimentation animale pour participer à la durabilité des systèmes de production agricole avec des cultures à relancer. Ainsi, il est projeté à l'horizon 2025 d'atteindre entre 400 et 500 000 hectares de féverole, lupin, pois protéagineux et lin oléagineux, voire le million d'hectares en 2030. Ces retombées liées à ce projet restent bien sûr basées sur des hypothèses qui vont être travaillées dans les cinq ans à venir. Tout comme les zones de production pertinentes sont à définir en prenant en compte la logistique et les outils industriels existants ainsi que les zones de consommation.Un screening des variétés et des technologies de transformationLe fil rouge de Proleval est de proposer donc de nouveaux produits aux éleveurs, de monogastriques et de ruminants, issus de différents process industriels, qu'ils soient mécaniques, thermiques ou enzymatiques. Une façon de faire évoluer le métier de fabricant d'aliments tout en allant chercher de la valeur ajoutée avec la transformation de protéagineux. « Valorex est le pilote de ce projet de recherche qu'il va mener avec des sous-traitants pour le traitement des graines et ce, en étroite collaboration avec l'Inra », fait savoir Guillaume Chesneau, directeur R & D chez Valorex.Les deux coopératives, Dijon céréales et Terrena, vont gérer le screening des variétés pendant que Valorex et l'Inra gèrent celui des technologies de transformation des graines avec une validation de l'impact sur l'animal par l'institut de recherche. Deux autres partenaires, Avril (Sofiprotéol) et Bleu-Blanc-Coeur vont apporter leurs compétences respectivement sur les volets industrialisation et accès au marché.

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