Grand Ouest Négoce Ouest met en avant ses valeurs

Pour son 21ème congrès, le 29 mai, Négoce Ouest avait choisi un lieu d'exception : l'abbaye de Fontevraud, à quelques encablures de Saumur, dans le Maine-et-Loire. En ouverture, Jean-Yves Moisdon, son président, a planté la thématique : « Les valeurs du négoce, au coeur de notre métier ».Le groupement régional représente 90 entreprises, 1 880 salariés, 450 techniciens préconisateurs, 360 sites, pour 1,9 milliard d'euros de chiffre d'affaires et 2, 9 millions de tonnes collectées.Au programme de la matinée pour les 220 participants, négociants mais aussi fournisseurs, deux tables rondes et une intervention sur le changement en agriculture, animées par Michel Bonneau du Groupe Triangle.Deux tables rondes pour échangerLors des deux tables rondes, les intervenants, de différents horizons, ont pu échanger sur leurs expériences et leur ressenti. Autour de la première, intitulée « Le négociant agricole, acteur de son territoire », Pascal Pasquier, PDG de Brioche Pasquier, Pierre Guichard, de la SSCB Garcion-Guichard, négociant en bovins, Frédéric Guillemin, Trading manager chez Soufflet négoce, et Frédéric Tijou, des Ets Tijou étaient présents.A la deuxième, portant sur « Le négociant agricole, acteur de l'agriculture de demain », figuraient Philippe Dumargue, directeur agrofourniture Bretagne Loire de Timac Agro, Régis Favier du Noyer, directeur région Ouest chez BASF Agro, Denis Pelé, de Pelé Agriconseil, et Frédéric Thiebault, directeur commercial de Smag.Concentration de la distribution agricoleÉric Schlusselhuber, du groupe Triangle, a livré une analyse sur le thème « Penser le changement en agriculture » : « Les entreprises qui sont encore là, sont celles qui ont une capacité à penser les choses globalement, et surtout dans la durée. »Il a notamment évoqué la concentration de la distribution agricole : « Dans chaque grand bassin homogène, on voit émerger un leader qui structure le bassin » : Agrial, Arterris, Terrena...« En moyenne, ce leader a une croissance forte, il travaille avec 50 % des agriculteurs, et il possède 30 % de part de marché. Il reste donc de la place, sauf pour les structures sans identité remarquable », a ajouté le consultant, qui a rappelé l'importance de la différenciation.« Défendre notre métier »En conclusion, Jean-Yves Moisdon a évoqué la nécessité de « réhabiliter le terme de commerce », rappelant que c'est aussi « l'enjeu de la création de la FC2A ». « Aujourd'hui le cadre qui est fixé nous aidera à mieux défendre notre métier. » Et d'encourager chacun a engager le lien avec ses voisins, « qui font le même métier ».