«Les producteurs de semences craignent pour les années à venir la disparition d'un bon nombre de matières actives, et notamment du diquat, utilisé pour disséquer les porte-graines avant la récolte, et du glyphosate, pour la production de semences de luzerne, explique Jean-Noël Dhennin, président de la Fnams. Avec la recherche de biodiversité et l'arrêt des fauchages des bordures de parcelles, l'isolement de leurs parcelles de production et la lutte contre l'ergot des céréales se compliquent. L'accès à l'irrigation leur est aussi indispensable. » Ils doivent aussi en permanence, contenir leurs coûts de revient sous peine de voir leurs productions partir à l'étranger. « Pour pallier toutes ces difficultés, nous explorons de nouvelles pistes, le biocontrôle, le binage ultraprécis et les robots pour désherber, l'andainage, l'introduction de nouveaux systèmes de cultures avec couverts, rotation, travail du sol... souligne Jean-Albert Fougereux, directeur technique de la Fnams. C'est la raison pour laquelle nous avons choisi l'innovation et les Semences 3.0, comme thème central de notre congrès 2017. »
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SEMENCES L'innovation en production

La Fnams va tenir son congrès le 9 juin à Nîmes sur le thème des Semences 3.0.
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