Le 15 mars, dans les locaux de la Scael, la filière céréalière s'est dotée d'un dispositif de soutien de 8 M€ sur quatre ans. Dorénavant, la région peut se porter caution pour les prêts aux céréaliers et les acteurs réfléchissent aussi à mettre en place une caisse de soutien. L'outil n'est pas encore défini. Ce qui est certain, c'est que le besoin est latent. « En 2014, 35 % des exploitations de grandes cultures étaient déjà dans le rouge. Avec la douloureuse année 2016, le constat s'accentue. Nous ne pouvons pas attendre les outils nationaux », a souligné Harold Huwart, vice-président de la région Centre-Val de Loire, délégué au développement économique et à l'agriculture. La Scael qui collecte 800 000 t de grains, est prête à expérimenter des solutions. Côté négoce, Antoine Pissier, gérant des établissements éponymes en Loir-et-Cher, pourrait être intéressé par la microfilière oisellerie. Axéréal a déjà créé un tel système pour le soja bio. Reste à trouver le montage réglementaire, compatible avec les règles européennes de la concurrence et complémentaire aux outils déjà en place. Rendez-vous dans dix-huit mois.
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CENTRE-VAL DE LOIRE Les OS réfléchissent à une caisse de soutien

En marge de la signature du Cap filière Grandes cultures, les acteurs des grandes cultures réfléchissent à de nouveaux outils de sécurisation.
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