« Avec un taux d'utilisation de semences certifiées de blé tendre de l'ordre de 45-47 %, contre 48-50 %, l'année précédente, et de faibles poids de mille grains qui ont fait reculer les ventes de façon plus importante encore, les chiffres de la filière semences de céréales à paille sont dans le rouge », a expliqué Thierry Momont, président de la section céréales à paille et protéagineux au Gnis, lors d'une réunion qui a réuni 150 acteurs de la filière, le 4 avril à Paris. Les agriculteurs et la filière sortent fragilisés par une année 2016 compliquée, mais ils ne sont pas les seuls. Pour Thierry Momont, il ne faudrait pas que la filière blé de l'UE se retrouve marginalisée sur le marché mondial, comme c'est aujourd'hui le cas en maïs et soja. Il dénonce une « concurrence déloyale » des grands pays exportateurs sur ce marché, en matière de coûts de production. « Les politiques agricoles doivent se coordonner en urgence pour résoudre cette problématique », a-t-il indiqué.
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SEMENCES Le Gnis tire la sonnette d'alarme
L'année 2016 a fait plonger les agriculteurs dans le rouge, la filière semences de céréales à paille et protéagineux, aussi.
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