CHAMPAGNE-ARDENNE Les OS cofinancent le fret capillaire

« Il va maintenant falloir réfléchir au financement au-delà de ces cinq ans. Mais les chargeurs ne pourront plus y participer », prévient Christian Rousseau (à gauche), président de la FRCA, aux côtés de Thomas Allary, directeur territorial SNCF Réseau Alsace-Champagne-Ardenne-Lorrraine.C. URVOY
« Il va maintenant falloir réfléchir au financement au-delà de ces cinq ans. Mais les chargeurs ne pourront plus y participer », prévient Christian Rousseau (à gauche), président de la FRCA, aux côtés de Thomas Allary, directeur territorial SNCF Réseau Alsace-Champagne-Ardenne-Lorrraine.C. URVOY

Les chargeurs vont lever 9 M€ pour restaurer huit lignes ferroviaires prioritaires pour l'expédition de leur collecte.

Après deux ans de discussions parfois difficiles entre SNCF Réseau, la FRCA Champagne-Ardenne, l'Etat et les collectivités, un accord de financement a été trouvé pour la maintenance et la modernisation de huit lignes existantes (équivalent à un transport de marchandises de 40 000 camions par an). « Bien que ce ne soit pas notre rôle, les chargeurs s'engagent pour cinq ans à cofinancer le programme de maintenance estimé à 18 M€ avec 2 €/t transportée, soit 9 M€ », précise Christian Rousseau, président de la FRCA Champagne-Ardenne. Une première en France. Le reste est financé par SNCF Réseau. La région compte 12 lignes et 429 km de réseau capillaire fret. Le mauvais état de cinq d'entre elles ralentit la circulation et cinq autres risquent de ne plus être utilisables dans deux ans. Or certains clients souhaitent être livrés exclusivement par train, sans compter l'aspect environnemental. Les premiers travaux ont déjà démarré au premier trimestre.

Chantal Urvoy

Sur le même sujet

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre