La contractualisation est une pratique courante dans la filière volailles, pratique à laquelle ont également recours les usines d'aliments pour animaux pour leur approvisionnement en matières premières. Alors que les filières porcines et bovines tentent de trouver des solutions pratiques, Coop de France Nutrition animale estime que la rénovation des relations commerciales peut apporter un regain de compétitivité. C'est pourquoi le syndicat a édité un recueil d'expériences concrètes déjà mises en oeuvre dans les coopératives de nutrition animale, à l'occasion de sa convention du 4 novembre. Il ne s'agit toutefois pas de croire que la contractualisation exonère d'un travail de fond sur la productivité de chaque maillon ni qu'elle affranchit de la réalité des marchés. Elle sécurise les éleveurs lorsqu'ils peuvent à la fois disposer d'un contrat avec leur aval pour tout ou partie de leurs produits animaux et d'un contrat avec leur amont, en l'occurrence le fabricant d'aliments, pour fixer leurs marges. Francis Amand, médiateur des relations commerciales agricoles, intervenant lors de la convention estime : « Le contrat est toujours préférable à des accords de gré à gré. Il donne aussi aux acteurs de l'amont et de l'aval l'occasion de se parler pour mieux connaître et intégrer les contraintes de chacun. »
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NUTRITION ANIMALE Renforcer les contrats

La contractualisation est déjà une réalité en nutrition animale, mais elle aura besoin d'être renforcée par des contrats avec l'aval pour que les éleveurs s'engagent plus.
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