Avec 8 Mt d'aliments composés fabriqués par les industriels de la nutrition animale en Bretagne, en 2014, la chute se poursuit. La région leader en France a perdu au total 18 % de ses tonnages depuis son plus haut niveau de 2001. L'an dernier, seuls les aliments bovins ont progressé (+ 1,2 %) mais la fin des quotas laitiers fait entrer ce segment dans une période plus difficile. La dégradation est surtout sensible en porcs (- 3,5 % sur un an, - 900 000 t depuis 2001) alors que la volaille semble stopper sa descente aux enfers (- 2,1 % en 2014, mais reprise du poulet export). Les aliments pour pondeuses passent pour la première fois devant le poulet. Toutefois, les opérateurs se montrent plus optimistes, car une certaine dynamique « de reconquête du marché français » se met en place. Placée sous le signe de la communication positive, l'AG a donné la parole notamment à Patrick Wecxsteen, de Sodiaal Union, qui a fait le lien entre la nutrition animale et la nutrition humaine. « Nous devons plus communiquer sur ce que nous faisons tant dans les filières que vers les consommateurs », résume Laurent Morin, DG de Nutrinoë. Les usines bretonnes ouvriront d'ailleurs leurs portes les 3, 4 et 5 juin 2016. D'ici là, Nutrinoë organise comme chaque année, au Space, son Carrefour des matières premières le vendredi 18 septembre, juste après sa conférence NutriClimat sur l'enjeu climatique.
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NUTRITION ANIMALE La Bretagne se tasse

La crise porcine et la fin des quotas pèsent lourd dans la production bretonne d'aliments pour animaux comme l'a montré l'AG de Nutrinoë, le 7 juillet à Rennes.
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