Contenu réservé

Sud-Est  Le groupe Perret acquiert Chabas en agroéquipement

« Nos 90 conseillers en culture seront des relais pour l'offre Chabas », indique Bernard Perret, à la tête du groupe éponyme. © M. COISNE « Nos 90 conseillers en culture seront des relais pour l'offre Chabas », indique Bernard Perret, à la tête du groupe éponyme. © M. COISNE
« Nos 90 conseillers en culture seront des relais pour l'offre Chabas », indique Bernard Perret, à la tête du groupe éponyme. © M. COISNE « Nos 90 conseillers en culture seront des relais pour l'offre Chabas », indique Bernard Perret, à la tête du groupe éponyme. © M. COISNE

Le groupe Perret a fait l'acquisition fin septembre des Ets Chabas, spécialisés dans l'agroéquipement. Le 19 octobre, lors du congrès Agrosud à la Grande-Motte (Hérault), Bernard Perret revient sur ce rachat.

Bernard Perret est PDG du groupe Perret qui a réalisé sur la dernière campagne 145 millions d'euros de chiffre d'affaires. Le groupe couvre l'arc méditerranéen. Fin septembre, il a finalisé l'acquisition de Chabas, entreprise d'agroéquipement basée à Charleval, dans les Bouches-du-Rhône. Chabas réalise 6 millions d'euros de chiffre d'affaires, avec 21 collaborateurs. Elle fabrique et vend du matériel de pulvérisation et de travail du sol en arboriculture et viticulture.Pourquoi ce rachat ?Bernard Perret : Les Ets Chabas sont une entreprise familiale. Après quarante ans à sa tête, Alain Chabas, s'est retrouvé sans successeur, comme c'est trop souvent le cas. Il a cherché une issue avec une entreprise qui porte les valeurs familiales et le respect des clients de son entreprise. En pratique, Alain Chabas garde 10 % de parts et reste aux manettes. C'est un nouveau métier dans le groupe.Quelles synergies pour le groupe Perret ?B. P. : Chabas est présent en arboriculture et viticulture : ce sont des secteurs que nous connaissons. L'entreprise rejoint chez nous Visea (4,5 millions d'euros de CA), depuis cinq ans au sein du groupe. Visea propose du matériel de cave. Ce n'est pas le même métier, mais il y a des synergies. Nous sommes aussi présents sur le matériel d'irrigation avec Aquadoc et un autre projet dans le secteur est en cours.Comment ce rachat s'inscrit dans la stratégie du groupe ?B. P. : Nous avons 90 conseillers en cultures qui seront des relais pour les offres Visea et Chabas. Les marchés­ des produits phytosanitaires et engrais sont des marchés matures, ces nouvelles activités nous permet­tent de valoriser notre réseau de proximité, avec les CAP (conseillers agronomiques préconisateurs) et les magasins.Concernant l'obtention de CEPP ?B. P. : Oui, c'est effectivement une machine à CEPP ! Chabas travaille notamment sur les panneaux récupérateurs en vigne, c'est un sujet très intéressant.

305

Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution

Si vous êtes abonné, cliquez ici pour vous connecter et poursuivre la lecture
100 %

Vous avez lu 100 % de l'article

Poursuivez la lecture de cet article

en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
  • Accédez à nos articles
  • Profitez du contenu de notre application
  • Recevez nos newsletters
  • Recevez chez vous 1 numéro de notre revue

Sur le même sujet

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre