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Grandes cultures  Arterris veut doubler son activité bio d'ici à 2022

Alain Ferrié, nouveau référent Production grandes cultures bio, chez Arterris, a pour mission de mettre en place une nouvelle organisation interne autour de la filière. © Florence Jacquemoud Alain Ferrié, nouveau référent Production grandes cultures bio, chez Arterris, a pour mission de mettre en place une nouvelle organisation interne autour de la filière. © Florence Jacquemoud
Alain Ferrié, nouveau référent Production grandes cultures bio, chez Arterris, a pour mission de mettre en place une nouvelle organisation interne autour de la filière. © Florence Jacquemoud Alain Ferrié, nouveau référent Production grandes cultures bio, chez Arterris, a pour mission de mettre en place une nouvelle organisation interne autour de la filière. © Florence Jacquemoud

Arterris a nommé un référent interne, Alain Ferrié, pour suivre ses adhérents en grandes cultures qui produisent en bio ou s'y convertissent, avec l'objectif d'ici à 2022 de doubler les surfaces.

Technico-commercial chez Arterris depuis plus de vingt ans, en charge des cultures fourragères, des grandes cultures bio et du conditionnement des fourrages, Alain Ferrié est devenu, il y a quelques mois, le référent Production grandes cultures bio du groupe.« Je vais désormais suivre tous les dossiers des adhérents céréaliers qui se convertissent au bio, j'en ai pour le moment une dizaine en cours, confie le nouveau référent. Je suis aussi l'interlocuteur d'Agribio Union, union de coopératives dédiée à l'accompagnement technique des producteurs, en charge de la mise en marché­ des céréales bio. Agribio Union a ses propres TC, mais nos adhérents restent attachés à leur coopérative de base. Ils apprécient de pouvoir être suivis aussi au sein d'Arterris. »Un mouvement porté par Agribio UnionMembre fondateur d'Agribio Union, aux côtés de Terres du Sud, Vivadour, Maïsadour et Euralis, Arterris fournit 15 000 tonnes de céréales et d'oléagineux bio à la structure, sur les 56 000 tonnes collectées chaque année. Pour répondre à la demande du marché, Agribio Union prévoit, un doublement des surfaces dédiées au bio d'ici à 2022, afin d'atteindre une collecte de 120 000 tonnes, et prévoit la construction de nouveaux outils de stockage. En colza bio, c'est carrément cinq fois plus de graines dont ont besoin les huiliers, si bien que la filière espère passer de 2 000 à 10 000 tonnes sur le Sud-Ouest.330 producteurs pour 2018Arterris qui représente aujourd'hui 6 % de la surface des grandes cultures bio du Sud-Ouest, dont la moitié en céréales à paille, a également pour objectif de doubler ses surfaces d'ici à 2022. Un choix dicté par la demande des consommateurs, mais également par le fait que les cours des céréales bio sont plus stables que ceux du conventionnel. Le groupe compte aujourd'hui 240 producteurs engagés en bio et devrait en totaliser 330 pour la récolte 2018.

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