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Export Sénalia mise sur la logistique de préacheminement

L'une des tables rondes, consacrée à la logistique maritime, a réuni Gilles Kindelberger (Sénalia), Jean-Pierre Scouarnec (Facam), Florian Gallard (Granit négoce) et Nicolas Occis (Port de Rouen) de dos. © R. FOURREAUX L'une des tables rondes, consacrée à la logistique maritime, a réuni Gilles Kindelberger (Sénalia), Jean-Pierre Scouarnec (Facam), Florian Gallard (Granit négoce) et Nicolas Occis (Port de Rouen) de dos. © R. FOURREAUX
L'une des tables rondes, consacrée à la logistique maritime, a réuni Gilles Kindelberger (Sénalia), Jean-Pierre Scouarnec (Facam), Florian Gallard (Granit négoce) et Nicolas Occis (Port de Rouen) de dos. © R. FOURREAUX L'une des tables rondes, consacrée à la logistique maritime, a réuni Gilles Kindelberger (Sénalia), Jean-Pierre Scouarnec (Facam), Florian Gallard (Granit négoce) et Nicolas Occis (Port de Rouen) de dos. © R. FOURREAUX

Lors de sa réunion d'information annuelle qui a eu lieu à Paris le 8 janvier, le manutentionnaire Sénalia a exprimé ses craintes concernant la campagne de commercialisation actuelle, et a exposé ses efforts pour rendre la logistique de préacheminement plus performante.

« Le bilan de l'activité en 2014-2015 est bon, pour ne pas dire surprenant », a lancé le directeur général, Gilles Kindelberger, en ouverture de la réunion d'information de Sénalia, qui suivait son assemblée générale. Malgré une première partie de campagne qui « s'est déroulée dans un calme inquiétant », les flux traités par Sénalia sont en progression de 8 %, à 7,5 millions de tonnes, dont 4,1 millions de tonnes de céréales (+ 19 %) et 3,4 millions de tonnes d'activités de diversification (- 3 %) aux premiers rangs desquelles la trituration ou l'éthanol.Du retard à l'exécutionAinsi, en 2014-2015, le chiffre d'affaires du groupe Sénalia a progressé de 8 %, à 38,7 millions d'euros. Néanmoins, le résultat net est en baisse de 13 % à 2,9 millions d'euros, en raison de la rétribution des primes d'engagement à ses coopératives adhérentes dès 2014-2015, compte tenu de la complexité de la campagne.Concernant les six premiers mois de la campagne 2015-2016, Sénalia annonce une activité céréales en hausse d'un tiers, à 2,1 millions de tonnes. « Mais ces chiffres sont trompeurs, corrige Gilles Kindelberger. On a pris beaucoup de retard sur l'exécution des blés. On aura énormément de difficulté à acheminer les quantités qui restent à exporter jusqu'aux silos de Sénalia. » Tout en signalant qu'en ce début d'année, il n'est plus question d'engorgement : « Les portes de Sénalia sont ouvertes. »Le préacheminement toujours trop cher...Quoi qu'il en soit, le préacheminement ferroviaire et fluvial devrait atteindre 45 % en 2015-2016 contre 55 % pour la route. Ceci grâce à la mise en place d'une navette ferroviaire depuis 2014-2015 avec Acolyance, Valfrance et Vivescia, puis d'une navette fluviale depuis cette campagne, en partenariat avec Cap Seine-Alternae, Valfrance, Sevepi, Vivescia, InVivo et Soufflet agriculture.« On espère atteindre 400 000 t avec cette navette ferroviaire et 100 000 t en fluvial », a finalement souligné Gilles Kindelberger. Ce sujet était l'objet d'une première table ronde où Charles Descamps (Valfrance) a exprimé tout de même une attente dans l'amélioration économique de ce schéma de massification. Pour Alain Caekaert (Vivescia), « 17 à 20 €/t depuis nos silos jusqu'au port, c'est encore trop cher »....et les coûts d'escale aussiSurtout lorsque « 20 €/t, c'est précisément le prix pour aller de Rouen jusqu'en Chine », renseignait Florian Gallard, responsable du service affrètement maritime chez Granit négoce, lors d'une seconde table ronde consacrée à la logistique maritime, en évoquant le coût actuel du fret maritime. Les intervenants en ont conclu qu'il fallait travailler davantage sur le coût de préacheminement des marchandises, et sur les coûts d'escale des navires au port de Rouen.Sur le premier point, l'arrivée de nouveaux organismes stockeurs partenaires des navettes partagées dès la campagne prochaine devrait y contribuer. Sur le second point, le port de Rouen est toujours en réflexion pour mettre en place des mécanismes tarifaires incitatifs, et espère en tout cas accueillir davantage de navires dès 2018 grâce à l'amélioration d'un mètre du tirant d'eau pour récolter davantage de droits de port et investir.

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