Nutrition animale Un contrat au Nigéria pour InVivo NSA

InVivo NSA et Olam ont annoncé, le 6 janvier, la signature d'un contrat de service pour une période de deux ans au Nigéria. Actuellement basée et cotée à Singapour, l'entreprise Olam a été créée en 1989 au Nigéria, tout d'abord pour exporter des noix de cajou vers l'Inde. Intervenant désormais sur tous les marchés agricoles, elle est présente dans soixante-cinq pays. Elle investit donc désormais dans les productions animales dans son pays d'origine, et s'appuie sur InVivo NSA pour développer avec elle une production d'aliments pour animaux localement.Mise en commun d'expertises« Dans le cadre de cet accord, les deux sociétés profiteront chacune de leurs expertises, expliquent les deux firmes dans un communiqué commun. InVivo NSA assistera Olam dans la conception, l'équipement et l'installation de ses usines d'aliments au Nigéria. Ses experts nutrition et formulation travailleront en étroite collaboration avec les équipes d'Olam, afin de les aider à mieux appréhender le marché local et à développer des formules adaptées, utilisant des matières premières locales ou importées. InVivo NSA formera également les équipes d'Olam pour qu'elles soient en mesure de fournir un support technique vétérinaire aux producteurs de poisson et volaille locaux, dans le but de les aider à optimiser leur performance. Par ailleurs, Olam pourra utilement s'appuyer sur l'expertise R & D mondiale d'InVivo NSA, ses installations dédiées au développement de produits et services, ainsi que sur ses unités de production d'aliment situées dans les grands marchés en développement d'Asie et d'Amérique latine. »Le Nigéria, porte d'entrée de l'AfriqueL'Afrique est encore un petit producteur en nutrition animale (34 millions de tonnes), mais la croissance annuelle y est l'une des plus fortes du monde en pourcentage. A la 51e place mondiale dans la production d'aliments pour animaux par pays, d'après une enquête Alltech de janvier 2015, le Nigéria est l'un des premiers pays d'Afrique subsaharienne et constitue donc une porte d'entrée intéressante pour le continent après l'Afrique du Sud et le Maroc. Il s'y produit un peu plus de 2,3 millions de tonnes par an d'aliments pour animaux. Ses perspectives de croissance démographique incitent à chiffrer la croissance des tonnages à + 10 % par an dans les cinq prochaines années.