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Patrimoine local  La Cafel restaure une éolienne Bollée

Des adhérents, des salariés et des fournisseurs de la Cafel ont participé à la restauration de l'éolien­ne. Au centre, Alain Allinant (chemise bleue), président de la Cafel. © A. MABIRE Des adhérents, des salariés et des fournisseurs de la Cafel ont participé à la restauration de l'éolien­ne. Au centre, Alain Allinant (chemise bleue), président de la Cafel. © A. MABIRE
Des adhérents, des salariés et des fournisseurs de la Cafel ont participé à la restauration de l'éolien­ne. Au centre, Alain Allinant (chemise bleue), président de la Cafel. © A. MABIRE Des adhérents, des salariés et des fournisseurs de la Cafel ont participé à la restauration de l'éolien­ne. Au centre, Alain Allinant (chemise bleue), président de la Cafel. © A. MABIRE

Une dizaine d'adhérents des Fermiers de Loué ont participé à la restauration d'une éolienne Bollée construite en 1894. L'ouvrage est aujourd'hui installé au siège de la coopérative à Coulans-sur-Gée (Sarthe) et la mise en production a eu lieu le 23 juin.

Il y a cinq ans, via sa filiale Eoloué, la coopérative des Fermiers de Loué (Cafel) a investi 17 millions d'euros dans un parc de six éoliennes. « Notre objectif était de produire autant d'énergie que nous en consommions, mais nous avions également décidé de consacrer les bénéfices de ce projet à la restauration du patrimoine local », a rappelé vendredi 23 juin, Alain Allinant, président de la Cafel.Un escalier en colimaçon et un rotor de pivotementEngagement tenu avec cette éolienne aux lignes très différentes qui trône désormais à l'entrée de la coopérative. Dite Bollée, du nom de son inventeur le Sarthois Ernest-Sylvain Bollée, caractéristique avec son escalier en colimaçon et son rotor de pivotement, elle fut construite en 1894 pour le château de Belle-Fille (Sarthe).Un chantier de trois ans« C'est là que nous l'avons trouvée et rachetée en 2014. » Mis à l'abri sur l'exploitation d'Alain Allinant, l'ouvrage qui comme la plupart de ses consoeurs servait à pomper l'eau, a nécessité trois ans de restauration. De nombreuses pièces ont dû être refaites et toutes ont été réassemblées par rivetage à chaud.Au total, « une dizaine d'adhérents mais également des salariés et des fournisseurs de la coopérative ont travaillé sur ce projet. Chacun apportant ses compétences professionnelles », précise Alain Allinant.Mise en lumière du logo de la coopRemise en état, l'éolienne dont il reste aujourd'hui environ 80 exemplaires sur les 350 construits entre 1872 et 1933, produit désormais de l'électricité. Bien moins que le parc d'Eoloué mais tout de même suffisamment pour s'éclairer. Et mettre en lumière le logo de l'entreprise.

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