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Entretien Jean-Michel Boussit revient sur la nouvelle organisation d'Axéréal élevage

Jean-Michel Boussit (au centre) est également président d'Eurofac, qui regroupe les syndicats de la nutrition animale française et les représente au niveau européen, comme ici à Cordoue (aux côtés de représentants des fab portugais), lors de l'AG de la Fefac. © Y. BOLOH Jean-Michel Boussit (au centre) est également président d'Eurofac, qui regroupe les syndicats de la nutrition animale française et les représente au niveau européen, comme ici à Cordoue (aux côtés de représentants des fab portuga
Jean-Michel Boussit (au centre) est également président d'Eurofac, qui regroupe les syndicats de la nutrition animale française et les représente au niveau européen, comme ici à Cordoue (aux côtés de représentants des fab portugais), lors de l'AG de la Fefac. © Y. BOLOH Jean-Michel Boussit (au centre) est également président d'Eurofac, qui regroupe les syndicats de la nutrition animale française et les représente au niveau européen, comme ici à Cordoue (aux côtés de représentants des fab portuga

Nous avons rencontré lors du congrès Fefac à Cordoue, Jean-Michel Boussit, directeur général d'Axéréal élevage, qui nous a exposé la stratégie de la nouvelle organisation du pôle qui deviendra une véritable entité juridique, le 1er juillet.

Existant comme concept depuis un an, Axéréal élevage deviendra le 1er juillet prochain une véritable entité juridique. La nouvelle organisation a été présentée à l'ensemble des salariés début juin.« La réorganisation de nos activités d'élevage a démarré il y a deux ans avec un travail de fond sur l'analy­se stratégique de l'entreprise », explique Jean-Michel Boussit, directeur général de la nouvelle entité. Elle s'organise selon ses quatre métiers : la nutrition animale (Axéréal élevage, 10 usines, 550 000 t d'aliments), l'organisation de production (Force Centre pour les 50 000 t de volailles de chair et les 120 millions d'oeufs alternatifs annuels), l'accouvage avec le couvoir Auvergne poussins (ex-Auvergne accouvage repris en 2014, 320 000 poussins par semaine en label et bio) et, dernier arrivé, le matériel d'élevage (MEF, matériel d'élevage du Forez, repris à son fondateur lors de sa retraite début 2017).« Nous voulons être les pivots des filières »« Notre marché décroît de manière globale, les demandes sociétales évoluent et notre aval se concentre. Dans ce contexte, nous avons besoin d'une plus grande visibilité tant vers nos clients éleveurs que vers nos clients industriels, détaille Jean-Michel Boussit. Nous avons commencé par clarifier nos missions qui sont de garantir un débouché aux céréales d'Axéréal, mais avec un système dit de First Refusal, qui nous laisse notre indépendance, de conserver notre ancrage territorial et bien sûr d'être source de rentabilité. »« Nous avons également établi une ligne stratégique claire : nous voulons être des experts de la nutrition animale sur notre territoire et être les pivots des filières en établissant des liens entre les éleveurs et les industriels de notre aval, affirme le dirigeant. C'est à travers cette ligne que nous analysons les opportunités comme le montre la reprise de MEF : ses activités de construction de bâtiments d'élevage, de fourniture de matériel d'élevage et de SAV 24 h/24, 7 jours/7, s'inscrivent bien dans notre stratégie. »« Nous sommes plus visibles et plus lisibles »C'est en nutrition animale que la réorganisation de l'entreprise et de ses marques a été la plus conséquente. Axéréal a en effet au fur et à mesure intégré de nombreuses entreprises (Sombac, Blanc, Boulez, Morize, Axaliment, Thoreau, Agralys, Thivat, Nutri Auvergne). « Nous rationalisons également les marques autour de notre marque phare, Tellus », complète Jean-Michel Boussit. Les seules marques maintenues sont Ma Petite Ferme pour le grand public, Gibier Gati pour le gibier, ACH pour les chevaux et Tellus pour les porcs, les ruminants et la volaille, sans oublier les concessions (Sanders et Evialis).Enfin, la réorganisation porte aussi sur l'organisation en interne, par centre de profit et centre de coût, pour optimiser la performance globale. Depuis un an, cette clarification porte déjà ses fruits : « Nous sommes plus visibles et plus lisibles, se félicite le dirigeant. Nous avons également une ligne directrice plus claire toujours dans le cadre de notre stratégie d'expertise au sein des filières sur notre territoire. »

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