« Il y a aujourd'hui un important mouvement de fond très positif en faveur des démarches de biocontrôle, tout le monde a envie de produire plus propre, explique Jacques Chassaigne, responsable de PCEB. L'élite est prête, mais il faut vulgariser ces nouvelles techniques, afin qu'elles soient accessibles à tous les utilisateurs. Avant, on traitait un problème par un produit chimique. Aujourd'hui, chaque problème a une gamme de solutions complémentaires. Nous sommes convaincus que la réponse est dans la mixité des techniques, ce que j'appelle la voie du milieu. Il faut par exemple utiliser la confusion sexuelle pour lutter contre les insectes, mais ne pas s'interdire de mettre un insecticide les années de forte pression. »La solution de la mixitéCela fait dix ans qu'Agrosud, réseau de distributeurs d'agrofournitures, auquel PCEB appartient, travaille sur les produits de biocontrôle. Mais l'entreprise attendait que leur définition exacte soit enfin officielle, et que la liste des produits autorisés soit publiée par la DGAL (Direction générale de l'alimentation), pour organiser une journée d'information sur ce thème. Cette liste a été rendue publique dans une note de service du ministère, le 28 mars dernier.Une vingtaine de fabricants de phytosPreuve que le sujet intéresse, les majors de l'agrofourniture, comme Bayer, BASF, De Sangosse, Syngenta, étaient présentes au salon PCEB et animaient des stands. Mais des structures plus modestes, comme Vivagro ou Frayssinet, étaient également sur place pour présenter leurs solutions.« Nous avons eu un très bon accueil des caves particulières, reprend Jacques Chassaigne. Les vignerons de Sieur d'Arques ont présenté Vignerons développement durable, tandis que la Cave Anne de Joyeuse a fait un point sur la démarche Protect Planet. La chambre d'agriculture de l'Aude avait aussi un stand et nous a apporté son soutien, ce qui est très important pour nous. »Une journée de conférencesTrois cents viticulteurs, agriculteurs et professionnels des phytos ont participé à cette manifestation, rythmée par huit conférences, animée par les fournisseurs. « Le biocontrôle et les nouvelles technologies peuvent apporter une vraie plus-value aux agriculteurs, mais ces nouvelles démarches doivent être abordées avec l'accompagnement des techniciens des entreprises d'agrofournitures, ajoute Jacques Chassaigne. Cela implique aussi pour ces dernières de former leurs salariés et d'embaucher. »
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Une réussite PCEB organise son premier salon du biocontrôle

Le 8 juin, à Limoux (Aude), un salon sur le biocontrôle et les nouvelles technologies, visant à réduire l'utilisation des pesticides a été initié par le négoce PCEB. Un franc succès pour cette première à laquelle trois cents personnes ont participé.
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