Occitanie  La coopérative du Haricot Tarbais ouvre ses portes au grand public

« Il est important pour nous de faire venir le public dans notre coopérative, car peu de gens connaissent notre travail, confie Jean-Marc Bedouret, président de la coopérative du Haricot Tarbais. Lors de la semaine de la coopération (la troisième édition), nous serons ouverts toute la journée, en semaine, afin que notre équipe puisse accueillir les visiteurs et leur montrer notre process de labellisation. Nous recevrons à cette occasion une cinquantaine d'enfants de l'école élémentaire d'Ibos (Hautes-Pyrénées), qui découvriront comment est cultivé le haricot tarbais, comment il est récolté, trié, séché et emballé, et qui auront aussi droit à un atelier de cuisine. Ils repartiront avec un petit pot contenant un grain de maïs et un haricot germés. »Une coop pourvoyeuse d'emploisProduction historique de la plaine de Tarbes, le haricot tarbais pousse traditionnellement le long des tiges de maïs dont il se sert comme tuteurs. La cueillette est exclusivement manuelle et nécessite l'embauche de trois cents saisonniers pour 50 000 heures de travail par an. La coopérative, qui fait par ailleurs travailler huit permanents, joue donc un rôle social important à Tarbes.Progression du chiffre d'affairesEn 2016, ses soixante adhérents ont cultivé 151 ha, soit 8 ha de plus que l'année précédente. Fin août-début septembre, ils ont récolté 220 tonnes de lingots blancs qui ont été labellisés et qui seront commercialisés cette année. La coopérative compte vendre 156 tonnes labellisées en 2017 et atteindre 2 millions d'euros de chiffre d'affaires, contre 1,94 million d'euros en 2015-2016, année où le résultat net avait été de 112 000 euros. A fin mai, 150 ha avaient à nouveau été mis en culture, pour une récolte potentielle moyenne attendue de 170 tonnes en fin d'été.