« Nous avons passé toute l'année 2016 à mettre en place les outils qui vont nous permettre de réaliser des économies d'énergie, raconte Yannick Lux, référent énergies du groupe. Grâce à l'accompagnement de spécialistes, nous avons réalisé un état des lieux énergétiques avec une cartographie précise des consommations, des audits, des études, puis nous avons mis en place des systèmes performants. Cela nous a permis d'obtenir la certification Iso 50001. Nous visons, pour 2017, 3 % d'économies d'électricité et de gaz sur la moyenne de tous les ratios de performances énergétiques des activités du site. Nous prévoyons également 2 % d'économies de carburant et 3 % d'économies d'eau, que nous avons intégrées au dispositif. »Première étape : sensibiliserLe site d'Haut-Mauco est composé de quatre entités : Maïsadour semences, avec ses séchoirs à basse température, Sud-Ouest Aliment et Nutricia, la plateforme Espaces verts de distribution d'articles pour les magasins Gamm vert groupe Maïsadour et Soumo (motoculture) et les services supports du groupe.« Durant trois semaines, nous avons proposé sept séances de sensibilisation aux bonnes pratiques, à plus de 480 personnes sur le site, précise le référent énergies. Dans notre démonstration, nous partions de la COP 21 et de la conjoncture européenne dupliquées au niveau de la France, pour arriver à Maïsadour et au site d'Haut-Mauco. »Chasse au gaspillageLe groupe a mis en place trois axes de travail pour réaliser des économies d'énergies. Tout d'abord, la chasse au gaspillage, en incitant les salariés à éteindre la lumière, ne pas monter le chauffage au-delà de 19° C ou mettre en marche la climatisation en dessous de 26° C, et éteindre son équipement lorsqu'on part en pause.Le deuxième levier consiste à optimiser les réglages pour s'approcher au mieux de la performance énergétique. Il s'agit par exemple ici d'arrêter les machines automatisées au bon moment pour prévoir le temps de latence avant l'arrêt ou de régler correctement les compresseurs pour éviter les fuites d'air comprimé.Un coût nul pour la certificationEnfin, il est prévu des investissements sur les chaudières ou l'isolation des bâtiments, dont les coûts devront être rapidement amortis. Le retour sur investissement des réglages des machines en vue d'obtenir une performance énergétique devra se faire en moins d'un an, grâce aux économies réalisées, et celui des investissements, en moins d'un an et demi.« Nous avons déjà réalisé 50 000 euros d'économies en 2016, en mettant en oeuvre quelques actions, reprend Yannick Lux, c'est exactement ce que nous a coûté la mise en place du dispositif pour obtenir la certification 50001, si bien que cela ne nous a rien coûté. L'intérêt est que ce type de démarche soit rentable pour les entreprises. »Un groupe de travail Coop de FranceUn groupe de travail réunissant cinq coopératives, dont Maïsadour, a été créé au sein de Coop de France, pour avancer sur ce sujet et proposer des solutions au nouveau ministère de l'Environnement, afin de déployer les énergies renouvelables et améliorer les performances énergétiques des entreprises.
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Nouvelle Aquitaine Maïsadour fait des économies d'énergie à Haut-Mauco

Le groupe Maïsadour a annoncé, le 16 mai, avoir obtenu la certification Iso 50001 pour toutes les activités de son site d'Haut-Mauco (Landes), la plus énergivore de toutes ses implantations.
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