C'est désormais chose faite, les deux personnes à qui le ministre de l'Agriculture avait demandé un rapport sur les perspectives de la filière sucre en France, après la fin des quotas prévue en 2017, viennent de rendre leur rapport le 28 septembre dernier. Et les analyses présentées dans le document satisfont pleinement le groupe coopératif Tereos, qui fait part de sa satisfaction au travers d'un communiqué.« La filière doit maintenant se mettre autour de la table »Les deux rapporteurs, Serge Lhermitte et Thierry Berlizot, estiment que la France devrait pouvoir tirer profit de la suppression des quotas en augmentant sa production et ses exportations. En cela, ils sont tout à fait en phase avec les stratégies annoncées par les groupes coopératifs français Tereos et Cristal Union depuis plusieurs mois.Ils insistent sur la nécessité pour atteindre cet objectif, de relations organisées au sein de la filière, et d'un accord interprofessionnel. Si le rapport ne conseille pas explicitement le rapprochement des deux groupes coopératifs, il apporte cependant de l'eau au moulin de Tereos, qui avait fait cette proposition à Cristal Union, sans succès.« L'industrie sucrière française a su historiquement s'adapter aux évolutions de son environnement grâce à une consolidation continue... La fin des quotas rend peu probable un statu quo à moyen terme à l'échelle européenne et les acteurs en place aujourd'hui ne pourront pas rester immobiles », indiquent par exemple les deux rapporteurs, ou encore « pour aller plus loin et faire de 2017 une vraie opportunité, la filière doit maintenant se mettre autour de la table ».Tereos prêt au dialogue« Tereos salue l'appel du rapport à la responsabilité des acteurs, souligne Thierry Lecomte, président du groupe sucrier, dans le communiqué. Nous sommes prêts au dialogue pour permettre à la filière dans son ensemble d'apporter une suite concrète et pragmatique à ce travail. La réforme arrive à grands pas. Il faut maintenant avancer de manière déterminée. »Le groupe sucrier estime également que malgré ses atouts incontestables, la filière française doit continuer à renforcer sa compétitivité, en « se posant sans attendre la question de son organisation et des synergies qu'elle peut mettre en oeuvre ». Il ajoute également : « Un effort de réflexion commun doit être mené, dans le but de faire émerger une vraie stratégie de filière ».A noter, par ailleurs, qu'avant la remise de ce rapport, Tereos a décidé de quitter le SNFS, Syndicat national des fabricants de sucre, dont il était membre aux côtés des autres industriels du sucre en France.
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Sucre Tereos satisfait du rapport du ministère sur l'avenir de la filière
Les dirigeants du groupe coopératif Tereos partagent les réflexions des deux rapporteurs quant à l'organisation de la filière sucre en France, après la fin des quotas en 2017. Ces derniers ont remis leurs analyses au ministre de l'Agriculture, le 28 septembre dernier.
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