Contenu réservé

Sud-Ouest Euralis renoue avec la croissance

Pierre Pagès (à gauche), vice-président d'Euralis, et Pierre Couderc, directeur général, sont satisfaits des résultats présentés à la presse le 14 décembre, dans ses locaux de Lescar (Pyrénées-Atlantiques). © F. JACQUEMOUD Pierre Pagès (à gauche), vice-président d'Euralis, et Pierre Couderc, directeur général, sont satisfaits des résultats présentés à la presse le 14 décembre, dans ses locaux de Lescar (Pyrénées-Atlantiques). © F. JACQUEMOUD
Pierre Pagès (à gauche), vice-président d'Euralis, et Pierre Couderc, directeur général, sont satisfaits des résultats présentés à la presse le 14 décembre, dans ses locaux de Lescar (Pyrénées-Atlantiques). © F. JACQUEMOUD Pierre Pagès (à gauche), vice-président d'Euralis, et Pierre Couderc, directeur général, sont satisfaits des résultats présentés à la presse le 14 décembre, dans ses locaux de Lescar (Pyrénées-Atlantiques). © F. JACQUEMOUD

Le groupe Euralis a tenu, le 14 décembre, une conférence de presse pour présenter ses chiffres 2014-2015, bouclés fin août. Son chiffre d'affaires brut progresse de 2,7 % à 1,5 milliard d'euros et son résultat net sort du négatif pour s'afficher à 2 millions d'euros, en hausse de 4 millions d'euros par rapport à l'an dernier.

« 2015 devait être une année rentable et ça l'a été, se félicite Pierre Couderc, directeur général du groupe Euralis. Après une année très difficile, la collecte (1,4 million de tonnes, + 39 %) est repartie à la hausse en maïs (+ 44 %), en céréales à paille (+ 8 %) et surtout en oléagineux (+ 52 %), notamment en soja qui se développe dans le cadre de la nouvelle Pac. Cette culture très prometteuse est un bon précédent au maïs et nous sommes leaders en ce qui concerne les semences. »Une usine de trituration de sojaLe groupe, via son activité de production d'aliments pour animaux Sanders Euralis, va investir, avec Sofiproteol, à peu près à parts égales, 3,5 millions d'euros dans la création d'une unité de trituration de soja, à Vic-en-Bigorre (Hautes-Pyrénées), qui pourra traiter 25 000 tonnes de fèves par an. Celle-ci devrait être prête pour la prochaine récolte. Les produits du soja qui en sortiront seront notamment utilisés en filière porcine.Des hausses en semences...Sur le pôle semences, qui représente 15 % de l'activité du groupe, le chiffre d'affaires est également en hausse de 2,4 %. Le tournesol a gagné 17 % de parts de marché et le maïs, 14 %. Les premiers tests réalisés avec la nouvelle variété de colza Imperio sont très prometteurs. Euralis a renforcé sa présence commerciale en Ukraine et a signé, l'année dernière, un partenariat avec Bayer pour la Russie, si bien que ses ventes en maïs ont augmenté de 27 % en Europe centrale et celles de tournesol, de 20 % en Ukraine et en Russie.... et en alimentaireQuant au pôle alimentaire, son chiffre d'affaires progresse également de 4,1 %, aussi bien pour la marque Montfort (+ 3,2 %) en grandes surfaces, que pour Rougié (+ 3,9 %) en restauration et à l'export, Stalaven (+ 4,8 %), sur le réseau des bouchers-charcutiers et Qualité traiteur (+ 7,4 %), en frais emballé pour la grande distribution.Cette avancée, qui s'est faite sur des marchés plutôt atones, résulte d'un gain de parts de marché. Une nouveauté a été lancée en foie gras frais, qui pourrait aussi faire significativement progresser l'activité. Il s'agit d'une escalope précuite, qui se réchauffe au four, destinée aux traiteurs. Elle permet, dans les banquets, de servir une escalope de foie gras chaude à tous les convives en même temps.Compétitivité et économiesEuralis a également renforcé sa compétitivité, en mettant en place une nouvelle façon de travailler et de gérer son personnel. Le groupe a par exemple créé une structure d'achats commune à toutes ses unités (achat de gaz, organisation des déplacements...), ce qui lui a permis d'économiser 6 millions d'euros qui ont été réinjectés dans ses budgets marketing (22 millions d'euros) et R & D (25 millions d'euros).150 000 canards en ChineEnfin, dans le cadre de son déploiement à l'international, le groupe a élevé, gavé et abattu l'année dernière 50 000 canards gras en Chine pour la restauration locale. Il devrait multiplier sa production par trois cette année. Le prix du maïs étant fixé par l'Etat chinois, bien au-dessus du prix mondial, les foies gras chinois coûtent aux restaurateurs locaux deux fois plus cher que ceux vendus en France, mais interdits d'exportation vers ce pays.

534

Contenu réservé aux abonnés d'Agrodistribution

Si vous êtes abonné, cliquez ici pour vous connecter et poursuivre la lecture
100 %

Vous avez lu 100 % de l'article

Poursuivez la lecture de cet article

en profitant de 2 mois de découverte à Agrodistribution
(Offre sans engagement, réservée aux personnes non abonnées)
  • Accédez à nos articles
  • Profitez du contenu de notre application
  • Recevez nos newsletters
  • Recevez chez vous 1 numéro de notre revue

Sur le même sujet

Ce contenu est réservé aux abonnés d'agrodistribution
Je suis abonné
Je me connecte
Je ne suis pas abonné
Je découvre