Lait  Sodiaal signe la charte FNPL avec Leclerc

Damien Lacombe (à droite), président de Sodiaal, vient de signer avec Michel-Edouard Leclerc, président des centres E.Leclerc (652 magasins en France), la charte FNPL pour garantir un prix du lait rémunérateur au producteur. Damien Lacombe (à droite), président de Sodiaal, vient de signer avec Michel-Edouard Leclerc, président des centres E.Leclerc (652 magasins en France), la charte FNPL pour garantir un prix du lait rémunérateur au producteur.
Damien Lacombe (à droite), président de Sodiaal, vient de signer avec Michel-Edouard Leclerc, président des centres E.Leclerc (652 magasins en France), la charte FNPL pour garantir un prix du lait rémunérateur au producteur. Damien Lacombe (à droite), président de Sodiaal, vient de signer avec Michel-Edouard Leclerc, président des centres E.Leclerc (652 magasins en France), la charte FNPL pour garantir un prix du lait rémunérateur au producteur.

En signant, lundi 14 mars, avec l'enseigne E.Leclerc, le groupe coopératif Sodiaal est la cinquième laiterie à s'engager autour de la charte FNPL.

Le groupe coopératif laitier Sodiaal est le cinquième industriel laitier à avoir signé, le lundi 14 mars, la charte laitière de valeurs élaborée par la FNPL (Fédération laitière des producteurs de lait). Une signature qui a été actée avec l'enseigne E.Leclerc. En effet, cette charte est à signer de façon individuelle entre les industriels et les distributeurs. Dans un premier temps, elle a été signée le 17 février dernier par sept enseignes (Auchan, Carrefour, Casino, E.Leclerc, Intermarché, Système U, Lidl). Et depuis, quatre laiteries se sont engagées : Laiterie Saint-Père-en-Retz, Triballat-Rians, Laiterie Saint-Denis-de-l'Hôtel et le groupe coopératif Eurial qui l'a actée le 7 mars dernier.« Dépasser les postures anciennes »Cette charte s'articule autour de deux objectifs : un partage équitable du risque volatilité et une meilleure indication au consommateur-citoyen de la diversité des produits laitiers et des modèles d'exploitations. Elle s'applique jusqu'au 18 février 2017 et pourra faire l'objet d'une révision ou d'une reconduction entre les signataires.Concernant la signature du 14 mars, Sodiaal et E.Leclerc s'engagent à défendre tout au long de l'année 2016 une valeur d'équilibre du lait rémunératrice pour les éleveurs laitiers français. « Nous devons dépasser les postures anciennes et Sodiaal tient par la signature de cette première charte de valeur à témoigner de l'engagement responsable des magasins Leclerc dans cette période très difficile », déclare Damien Lacombe, président de Sodiaal, premier groupe laitier français avec 25 % du marché.La coopérative Sodiaal, qui signe pour l'ensemble de ses filiales (Candia, Entremont, Orlait etc), a désormais « l'ambition de faire partager les valeurs de cette charte laitière à tous les opérateurs de la grande distribution et de la restauration hors foyer qui veulent s'engager durablement aux côtés de l'élevage laitier français ». Cette signature est considérée comme un signe encourageant pour dépasser les querelles d'affaires et promouvoir l'agriculture française.Un gage d'apaisement des tensionsD'autres signatures pourraient suivre dans la filière lait. Elles sont encouragées par les fédérations, à l'image de la FNCL (coopératives laitières) ou encore de la FNPL qui souligne dans un dernier communiqué : « Afin que cette charte profite aux éleveurs, il est indispensable que les transformateurs laitiers (privés et coopératifs) s'engagent également à la signer en montrant ainsi aux éleveurs qu'ils partagent les valeurs de responsabilité, de solidarité et de transparence de notre filière. Signer la charte est aussi un gage d'apaisement des tensions qui sont légitimes dans un contexte économique et social si difficile pour les producteurs de lait. »Le rôle également de la RHFDe son côté la FNCL tient à rappeler que « les résultats des négociations françaises ne sont pas les seuls éléments à prendre en compte pour considérer la valeur du lait français, les produits étant vendus sur l'ensemble des marchés ». En effet, sur les 68 % de chiffre d'affaires en produits de grande consommation, la part avec la grande distribution française représente 40 %. Les autres 28 % sont réalisés en restauration hors foyer qui se réfère à des marchés indexés sur les cours européens, très inférieurs au marché français.De son côté, l'exportation représente 30 % de l'activité des coopératives laitières. Or, depuis dix-huit mois, sous l'effet du retrait des importations chinoises et de l'embargo russe, le prix des cotations mondiales a été divisé par deux et conduit à une valorisation du lait à hauteur de 220 euros les 1 000 litres.

Hélène Laurandel

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