Agroalimentaire  Le Gouessant lance son jambon 100 % breton

Avec « Le bon jambon breton », la coopérative qui s'est investie depuis dix ans dans une démarche de développement durable, entend casser le lien souvent fait entre production porcine bretonne et pollutions. Avec « Le bon jambon breton », la coopérative qui s'est investie depuis dix ans dans une démarche de développement durable, entend casser le lien souvent fait entre production porcine bretonne et pollutions.
Avec « Le bon jambon breton », la coopérative qui s'est investie depuis dix ans dans une démarche de développement durable, entend casser le lien souvent fait entre production porcine bretonne et pollutions. Avec « Le bon jambon breton », la coopérative qui s'est investie depuis dix ans dans une démarche de développement durable, entend casser le lien souvent fait entre production porcine bretonne et pollutions.

Le 8 mars, le groupe coopératif Le Gouessant a dévoilé son nouveau jambon Terres de Breizh qu'il garan­tit 100 % breton.

Créée en 2012, la marque Terres de Breizh de la coopérative du Gouessant propose déjà des pommes de terre et des oeufs. Elle s'enrichit d'un jambon garanti 100 % breton.

« Produit exclusivement à partir de porcs nés, élevés, abattus et transformés en Bretagne, le jambon Terres de Breizh se positionne dans l'univers des jambons de qualité supérieure », explique la coopérative dans un communiqué du 8 mars, qui l'affiche comme « Le bon jambon breton ».Il est produit par le salaisonnier Jean Floch sous le cahier des charges du Gouessant à partir des porcs d'adhé­rents bretons : les adhérents de la coopérative de l'autre côté du Couesnon ne peuvent donc pas intégrer Terres de Breizh.Trois références sans couenneDistribuée dans les réseaux Géant Casino, Système U et Intermarché, l'offre compte pour l'instant trois références sans couenne : 2 (prix conseillé 1,75 €), 4 (2,99 €) ou 6 tranches (4,35 €). La force commerciale dédiée poursuit ses contacts pour le référencement chez les autres distributeurs.Outre les particularités de la recette, le jambon est proposé en tranches épaisses (50 g contre les 40 g classiques), un critère qui contribue à l'appréciation organoleptique. La coopérative veut également pointer la qualité de la viande qu'elle lie notamment au bien-être animal, durant l'élevage mais aussi au transport et à l'abattage (gestion du pH).Dix élevages fournisseurs du réseau des Fermes 4 SoleilsLes dix élevages porcins fournisseurs appartiennent à son réseau des Fermes des 4 Soleils. Ce réseau compte actuellement 90 exploitations engagées dans une démarche de progrès technique auditées par les services internes de l'entreprise, pour l'ensemble de leurs pratiques, avec une attention particulière sur le respect de la réglementation environnementale. Ce qui entend casser le lien souvent fait entre production porcine breton­ne et pollutions.« La coopérative s'est investie depuis plus de dix ans dans une démarche de développement durable à partir de sa vision d'une agriculture toujours performante, mais réconciliée avec les impératifs sociétaux, notamment environnementaux », explique l'entreprise. Le réseau continue à croître et devrait atteindre la centaine fin 2016. Elles produisent pommes de terre, oeufs, porcs, lait et/ou volaille de chair.« Nous espérons pouvoir élargir la valorisation de leurs porcs avec un plus grand nombre de références en charcuterie », précise Amandine Mollé, chef de produits Terres de Breizh. Et de préciser : « L'alimentation des porcs est une alimentation standard mais avec mise en avant de l'origine bretonne pour certains ingrédients comme les céréales, et le tout fabriqué dans nos usines en Bretagne, complète la chef de produits. Nous sommes positionnés sur le gros du marché, sans différenciation sur la nature des aliments des animaux, mais cela pourrait évoluer. »La marque poursuit son développementLa marque a démarré avec les pommes de terre car la coopérative dispose de son propre outil. Puis, grâce à un partenariat avec le centre de conditionnement d'oeufs breton de CDPO, elle valorise les oeufs des adhérents du réseau. Après le porc, l'objectif est de se pencher sur le lait et les volailles de chair.Le Gouessant produit actuellement près de 900 000 tonnes d'aliments pour animaux dans ses cinq usines dont l'Ufab, spécialisée en aliments bio. Elle regroupe 4 000 adhérents pour 643 000 porcs, 8 millions de poulets, 3 millions de dindes, 950 millions d'oeufs et 117 000 tonnes de blé. Elle a réalisé un chiffre d'affaires de 565 millions d'euros avec 720 collaborateurs.

Yanne Boloh

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