Productions animales
Unicor compte sur sa marque Les Fermes des Hauts Terroirs
Unicor a créé la marque Les Fermes des Hauts Terroirs, pour ses filières bovines et ovines, ce qui lui permet de tirer vers le haut les rayons boucherie de ses Halles de l'Aveyron (ici, Herblay, dans le Val-d'Oise) et de mieux valoriser ses produits. Unicor a créé la marque Les Fermes des Hauts Terroirs, pour ses filières bovines et ovines, ce qui lui permet de tirer vers le haut les rayons boucherie de ses Halles de l'Aveyron (ici, Herblay, dans le Val-d'Oise) et de mieux valoriser ses produits
La coopérative Unicor a présenté à la presse, le 22 février à Onet-le-Château (Aveyron), des résultats 2015 en progression. Elle compte sur sa marque Les Fermes des Hauts Terroirs, lancée en juillet dernier dans ses magasins Halles de l'Aveyron, pour tirer ses filières vers le haut.
Les bons résultats réalisés par ses magasins Halles de l'Aveyron de Rodez (Aveyron) et Herblay (Val-d'Oise), enseigne de circuit court collectif dont le chiffre d'affaires est réalisé à 40 % par les ventes de produits carnés issus des fermes de ses adhérents, prouvent qu'Unicor a eu raison de miser sur cette forme de distribution. « Grâce à nos deux premiers magasins, nous écoulons 312 veaux, 752 bovins et près de 2 000 agneaux par an, sans compter les produits issus des canards gras transformés par la Quercynoise et AFG Foie gras », souligne Jean-Claude Virenque, président de la coopérative.
Lancée pour le boeuf en juillet 2015 et réservée au réseau des Halles de l'Aveyron, la marque Les Fermes des Hauts Terroirs, « porte les valeurs de la coopération agricole, l'ancrage territorial et la qualité des productions du groupe », comme l'indique Yves Bioulac, le directeur général. Elle est désormais déployée aussi pour le veau et l'agneau.Des bovins en progressionCôté bovins, la création de cette marque a permis de faire significativement progresser la production de gros bovins de boucherie dont les ventes ont totalisé 9 730 bêtes en 2015. La production de l'organisation de producteurs (OP) bovine a globalement été en hausse de 3 % à 67 700 têtes, aussi bien pour les broutards (37 100 têtes contre 33 050 l'année précédente), qui ont bénéficié d'une plus-value liée aux exportations vers la Turquie, que pour les veaux de l'Aveyron et du Ségala (4 100 contre 3 900) ou les jeunes bovins (7 916 contre 7 870).Première OP ovine de FranceL'OP ovine, première de France avec 477 476 bêtes collectées (contre 464 129 l'année précédente), a poursuivi sa croissance. La mise en place d'ateliers d'engraissement d'agneaux de la filière laitière de roquefort vient d'aboutir à la signature d'un contrat de vente de cinq mille bêtes par an, dans les magasins du groupe Casino. Une nouvelle activité qui apporte un complément de revenu intéressant aux éleveurs. Pour maintenir un équilibre entre l'offre en agneaux, qui a progressé de 3 % en deux ans, et la demande, les exportations vers les pays tiers ont été massifiées.Une caisse pour aider les éleveursEnfin, la filière palmipèdes gras « IGP Canard de l'Aveyron » a enregistré une progression de 11 % en 2015, pour un total de 395 000 canards gras (+ 10,8 %) et de 334 600 prêts à gaver (+ 13 %). Actuellement secouée par la crise de la grippe aviaire, l'OP palmipède devrait perdre 35 % de ses volumes en 2016. Heureusement, la coop a mis en place une caisse sanitaire qui, associée aux aides publiques, devrait assurer une indemnisation satisfaisante des adhérents de l'OP.En commercialisant elle-même ses productions carnées et en supprimant les intermédiaires commerciaux, la coop a pu constituer une caisse de péréquation destinée aux éleveurs, dans une optique de redistribution collective. En six mois, près de 50 000 euros ont été collectés.