Viande bovine  Altitude et Casino lancent une filière génisse primeur

Depuis la signature, en avril 2011, d'un premier partenariat « Terres et saveurs, filière veaux et viande de Salers », la coopérative de viande bovine Altitude et le groupe de distribution Casino entretiennent des relations commerciales suivies. Ils le confortent avec le lancement d'une filière exclusive, la « Génisse primeur Altitude ».« Altitude s'est donné pour mission de développer les exploitations et le revenu de ses adhérents tout en répondant aux attentes des clients et consommateurs en matière de produit de qualité à forte identité terroir, annonce la coopérative du Massif Central. Cet objectif passe par la recherche de productions originales, de qualité, susceptibles d'intéresser les consommateurs et les donneurs d'ordres que sont les acheteurs de la grande distribution. »Un nouveau produit sous contractualisation« Ce travail de recherche entre les équipes de l'amont et de l'aval nous a conduits à la mise au point de la Génis­se primeur Altitude. En parallèle, Casino était à la recherche d'une filière d'élevage de qualité susceptible de lui fournir des animaux issus d'élevages traditionnels et présentant une viande aux qualités reconnues. »La génisse Altitude répondant à ses attentes, le groupe de Saint-Etienne a proposé un développement concerté de ce nouveau produit sous forme de contractualisation. Il s'agit d'une génisse d'un âge cible de 16 mois (de 12 à 24 mois) et d'un poids cible de 330 kg de carcasse (de 300 à 360 kg).Produite par des adhérents du groupement Les éleveurs du Pays Vert, elle est abattue et découpée par Covial Aurillac. Sous la mention « née et élevée dans le Massif Central », elle affiche une alimentation d'au moins quatre mois au pâturage et un mode d'élevage traditionnel (alternance pâturage/bâtiment).Un avantage de 30 c€/kg pour l'éleveurAprès le lancement mi-décembre dans une quinzaine de magasins dont le nombre est amené à progresser selon­ les disponibilités en génisses, les volumes devraient passer d'une vingtaine à une quarantaine d'animaux par semaine début 2017.Le contrat triennal formalise les engagements réciproques. Outre le fait de s'appuyer sur un cahier des charges contrôlé par un organisme tiers, le contrat engage l'éleveur (conditions de production), la coopérative (ordonnancement) et le distributeur (volume et prix indexé sur les coûts de production et leur évolution). L'éleveur bénéficie d'un avantage financier de 30 c€/kg par rapport au cours actuel.