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Sud-Ouest Maïsadour poursuit sa progression sur tous les fronts

Michel Prugue, président du groupe Maïsadour, s'est félicité de la progression du pôle Gastronomie, porté par la holding MVVH qui est passée de 85 à 516 millions d'euros de chiffre d'affaires en dix ans. © STUDIO ERNEST Michel Prugue, président du groupe Maïsadour, s'est félicité de la progression du pôle Gastronomie, porté par la holding MVVH qui est passée de 85 à 516 millions d'euros de chiffre d'affaires en dix ans. © STUDIO ERNEST
Michel Prugue, président du groupe Maïsadour, s'est félicité de la progression du pôle Gastronomie, porté par la holding MVVH qui est passée de 85 à 516 millions d'euros de chiffre d'affaires en dix ans. © STUDIO ERNEST Michel Prugue, président du groupe Maïsadour, s'est félicité de la progression du pôle Gastronomie, porté par la holding MVVH qui est passée de 85 à 516 millions d'euros de chiffre d'affaires en dix ans. © STUDIO ERNEST

Dans un contexte difficile, où il lui a fallu faire des arbitrages pour son secteur gastronomie, et jongler avec les événements à l'international pour ses semences, le groupe Maïsadour, qui tenait son assemblée générale le 1er décembre à Hagetmau (Landes), maintient un chiffre d'affaires et un EBE en progression.

« Notre chiffre d'affaires a progressé de 2 % à 1,579 milliard d'euros, ce qui n'est pas si mal dans le contexte de l'activité générale actuelle, se félicite Thierry Zurcher, le directeur général. Notre activité agricole enregistre une croissance de 71 %, après avoir chuté de 40 % l'année dernière. Nous avons à nouveau atteint la norme haute de notre activité. Notre EBE est à 56 millions d'euros, en hausse de 9 %, ce qui est également satisfaisant. »La coopérative privilégie de plus en plus la contractualisation pour la vente de ses céréales. Elle développe par exemple de nouveaux marchés pour son maïs auprès de distilleries de whisky en Grande-Bretagne, attachées à la qualité, mais aussi à la traçabilité du produit.Progression dans les semencesL'activité semence a connu une « très belle saison commerciale en Europe de l'Ouest » avec une progression des ventes de 9 % à 147 millions d'euros (dont 70 % à l'export), dans un marché qui a reculé de 6 %. Le projet de rapprochement avec Terrena, qui déboucherait sur la création d'une filiale commune, donnerait à la nouvelle entité une taille de leader européen.En Ukraine, les volumes vendus par Maïsadour ont doublé, mais la fermeture des frontières russes oblige le groupe à investiguer ce marché différemment. La Russie important 70 % de ses semences, le débouché est primordial. Maïsadour envisage ainsi de créer une joint-venture avec la holding agricole russe Kouban, les discussions sont en cours.Création de SomashEn nutrition animale, le groupe Maïsadour a par ailleurs repris les établissements Lacadée qui possédaient à Laissac (Aveyron) et Lisle (Dordogne) deux usines de mash, produisant 25 000 tonnes par an. Il a créé la société Somash pour cette nouvelle activité qui manquait à la gamme des produits proposés par Soal (Sud-Ouest Aliment). Il va également investir 12 millions d'euros dans la création d'une usine de nutrition pour poissons, à Roquefort (Landes), en partenariat avec la coop Aqualandes, qui sera opérationnelle d'ici à dix-huit mois.Les jardineries repartentDevenu centrale d'achat nationale pour l'enseigne de motoculture Soumo, Maïsadour regroupe désormais quinze coopératives pour cette activité et deux nouveaux magasins sont en projet à Amiens (Somme) et Dijon (Côte-d'Or).Côté jardineries, l'activité de ses trente-deux magasins, désormais ouverts le dimanche, se redresse avec un EBE en progression de 500 000 euros. Les espaces de produits alimentaires frais se développent, ce qui permet de doubler le chiffre d'affaires alimentaire. Le ralliement à la centrale d'achat Gamm vert, il y a quatre ans, et le passage des magasins sous enseigne Gamm vert-Maïsadour, d'ici le printemps prochain, va permettre au réseau de bénéficier de la communication nationale de l'enseigne et de développer la vente en « clic & collect », « ce qui peut générer un chiffre d'affaires supplémentaire de 10 millions d'euros », estime Thierry Zurcher.L'activité poisson fonctionne bienEn volailles, la filière Fermiers du Sud-Ouest progresse de 3 %, avec un chiffre d'affaires de 222 millions d'euros. L'abattoir de Fermiers du Périgord à Terrasson (Dordogne), dans lequel 3 millions d'euros ont été investis en rénovations, est désormais certifié IFS et le projet de bâtir un nouvel abattoir n'est pour le moment plus d'actualité. En revanche, l'agrandissement des autres abattoirs des landes et du Gers est à l'étudeEnfin, le pôle Gastronomie, porté par la holding MVVH, a cédé ses sites de production de produits traiteurs de Chinon (Indre-et-Loire) et Agen (Lot-et-Garonne) au groupe Tallec, mais se développe en poisson frais, sous la marque Delmas, et a lancé des produits « prêts à cuire » vendus au rayon marée libre-service. « Il y a dix ans, MVVH réalisait 85 millions d'euros de chiffre d'affaires, aujourd'hui, elle est à 516 millions d'euros, c'est une très belle réussite », reconnait Michel Prugue, le président du groupe Maïsadour.

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