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Pays de la Loire La coop Rives de Loire rejoint Terrena

La production maraîchère de Terrena va être conditionnée sur les sites, situés sur une même commune, du Val Nantais (photo) et de Rives de Loire qui devrait rejoindre le groupe au 1er janvier prochain. La production maraîchère de Terrena va être conditionnée sur les sites, situés sur une même commune, du Val Nantais (photo) et de Rives de Loire qui devrait rejoindre le groupe au 1er janvier prochain.
La production maraîchère de Terrena va être conditionnée sur les sites, situés sur une même commune, du Val Nantais (photo) et de Rives de Loire qui devrait rejoindre le groupe au 1er janvier prochain. La production maraîchère de Terrena va être conditionnée sur les sites, situés sur une même commune, du Val Nantais (photo) et de Rives de Loire qui devrait rejoindre le groupe au 1er janvier prochain.

Le 26 août dernier, Terrena et Rives de Loire ont annoncé leur projet de rapprochement qui va renforcer l'activité légumes du groupe d'Ancenis.

Dans un communiqué du 26 août dernier, la coopérative maraîchère Rives de Loire et le groupe coopératif Terrena, en Loire-Atlantique, ont exposé leur projet de se regrouper. Les conseils d'administration vont communiquer leur avis début septembre.De leur côté, les comités d'entreprise viennent de donner un avis favorable à une opération qui devrait aboutir à trois actions : adhésion de Rives de Loire et de ses neufs coopérateurs à la coopérative Terrena, acquisition de la société commerciale Maillard Fruits et Légumes, filiale de Rives de Loire, et prise de participation de Terrena à hauteur de 40 % dans la société Eripac, qui travaille en prestation de service pour Rives de Loire en matière de conditionnement de la mâche.Effectif au 1er janvier 2016Ce rapprochement devrait être opérationnel au 1er janvier 2016. Il permet de structurer un peu plus le pôle maraîchage de Terrena qui a mis un pied dans ce secteur d'activité depuis la fusion avec le Val Nantais en 2014. La gouvernance professionnelle sera assurée au sein de Terrena avec une commission légumes présidée par Patrick Briand (ex-président du Val Nantais) et Eric Harrouet, président actuel de Rives de Loire.Troisième opérateur maraîcher de la régionLa coop Rives de Loire réalise un chiffre d'affaires de 16 millions d'euros avec 12 000 tonnes de légumes et est un gros producteur de mâche avec 5 100 tonnes. Sa filiale de commercialisation Maillard dégage 8,5 millions d'euros de chiffre d'affaires pour 13 000 tonnes de légumes bretons vendus, dont 60 % à l'export.L'ensemble du pôle maraîchage de Terrena va ainsi fonctionner avec 44 agriculteurs adhérents pour 80 millions d'euros de CA générés par la commercialisation de 49 500 tonnes de légumes dont 9 000 tonnes de mâche, 7 000 tonnes de salades 4e gamme, 4 500 tonnes de poireaux, 4,5 millions de bottes de radis et bien d'autres légumes. Au total, ce sont 50 à 60 types de légumes qui sont produits. Ce pôle va devenir la troisième organisation de production maraîchère des Pays de la Loire.Massifier l'offre en et hors Europe Les maraîchers de Rive de Loire, surtout orientés sur la mâche, le poireau et le radis, vont pouvoir diversifier leurs productions à travers la nouvelle organisation. Ce sont eux d'ailleurs qui ont été demandeurs de ce rapprochement avec Terrena qui y trouve plusieurs intérêts.« Nous allons pouvoir développer les débouchés et massifier l'offre en Europe et hors Europe avec une équipe commerciale parlant sept langues, rationnaliser les coûts industriels et construire une branche légumes au sein de Terrena qui permet de proposer des légumes répondant aux attentes des consommateurs », explique Didier Baley, DG de la branche fruits et légumes Val Nantais de Terrena (et ex-DG de Val Nantais).Un outil très moderne pour 9 000 tonnes de mâcheEn effet, les sites de Rives de Loire (dont l'outil d'Eripac) et du Val Nantais sont sur la même commune de Saint-Julien-de-Concelles, distants l'un de l'autre de 800 mètres. L'outil très moderne de lavage et de conditionnement de la société Eripac va récupérer les volumes de mâche déjà produits par le Val Nantais, et remplir ainsi sa capacité de production de 9 000 tonnes. Le conditionnement des autres produits et les expéditions seront réalisés sur le site existant de Val Nantais.« Nous devrions arriver à un outil rationnel et compétitif, très dynamique pour valoriser les volumes et jouer sur le prix moyen de vente. L'idée est de ramener de la valeur ajoutée à des producteurs très déstabilisés depuis deux ans avec une trésorerie fortement chahutée », développe Didier Baley.Mise en avant de la marque Val NantaisLa marque Val Nantais restera mise en avant sur un marché fortement concurrentiel avec d'autres intervenants à l'étranger pour un produit comme la mâche. En effet, d'autres pays se sont mis à produire ce légume à l'image de l'Allemagne et de l'Italie face à une consommation qui se développe. Toutefois, la région des Pays de la Loire reste la première zone productrice de mâche.

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