Nord-Est Négoce Nord-Est disserte sur Ecophyto V2

En cumulant ses 52 entreprises adhérentes, du Nord-Pas-de-Calais à la Lorraine, Négoce Nord-Est représente un chiffre d'affaires annuel de 1,9 milliard d'euros. Il compte désormais deux collaboratrices, Marie-Sophie Curtelet et Stéphanie Vanderhaeghe (à temps partiel).Nouvelle déléguée régionale depuis le 1er avril 2015, Marie-Sophie Curtelet est chargée de l'animation du comité et de la représentation auprès des instances régionales. Elle a été commerciale au sein du groupe Roullier, puis a travaillé dix ans comme animatrice et conseillère pour le syndicat JA.Actif dans un réseau de fermes DephyQuant à Stéphanie Vanderhaeghe, chargée de mission fermes Dephy, elle accompagne un réseau de 8 fermes Dephy, sur les 25 réseaux que compte le Nord-Est. « Le plan Ecophyto V2 a la volonté de promouvoir ces réseaux et d'aller encore plus loin : passer de 1 900 fermes Dephy aujourd'hui à 3 000, avec encore plus d'accompagnement et d'échanges entre les exploitations agricoles entre elles et avec les différents partenaires », a-t-elle commenté.Ecophyto V2 était d'ailleurs le thème central de ce congrès. Stéphane Dislaire, responsable de la communication opérationnelle chez Bayer CropScience France et membre de la commission communication de l'UIPP, et Yann Lamy, chargé de mission environnement et agriculture à la FNA se sont succédé à la tribune pour présenter les axes du plan Ecophyto V2. Un appel à contribution sera lancé au cours de l'été auprès des négociants, dont l'offre de produits et de services intègre, d'ores et déjà, des actions éligibles dans le cadre des CEPP, afin d'élaborer des fiches actions.Relayer l'appel à un plan Ecophyto pragmatiqueJean-Jacques Vaesken, président de Négoce Nord-Est, a d'ailleurs relayé à plusieurs reprises l'appel à Manuel Valls pour un plan Ecophyto pragmatique, signé par la FNA, mais aussi par d'autres parties prenantes, et s'est prononcé contre une fiscalité punitive liée aux CEPP.« Nous devons expliquer avec pédagogie votre métier et l'intérêt de l'utilisation des produits phytosanitaires », a ajouté Marie-Sophie Curtelet, en assurant les négociants adhérents de représenter leurs intérêts au sein des instances régionales.