La réglementation européenne impose une teneur en nitrates dans l’eau distribuée inférieure à 50 mg/l, et une présence de pesticides inférieure à 0,1 µg/l pour une molécule seule, à 0,5 µg/l pour la totalité des molécules. Pour y parvenir, l’État a identifié, parmi les 30 000 captages d’eau présents en France, 500 captages prioritaires, dits « Grenelle » depuis 2009, et 500 issus de la Conférence environnementale de 2015, auxquels s’ajoutent des captages dits « sensibles ». « Les aires d’alimentation de captage peuvent aller de moins de 200 ha à plus de 10 000, et elles peuvent concerner de quelques agriculteurs à plus de 300 », précise Charlotte Salmon, chargée du dossier eau à Easi’Nov, structure de conseil créée par les coopératives de l’Oise, Agora et Valfrance.

Les zones de captages d’eau potable nécessitent une vigilance particulière. Les coopératives et négoces peuvent jouer un rôle majeur pour concilier sur leurs territoires protection de la ressource en eau et activités agricoles.
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