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Pourquoi les taxes antidumping peuvent faire souffrir les fabricants d’aliments

Cet été, la Commission européenne a imposé une taxe antidumping sur la lysine chinoise puis sur la valine. Le chlorure de choline va suivre. Mais une étude publiée par la Fefac montre la grande vulnérabilité de l’Union européenne sur de nombreux additifs destinés à la nutrition animale. La crainte de rétorsion est également grande : la Chine impose elle-même des taxes antidumping sur le porc européen.

1 L’UE très dépendante

Si la dépendance de l’Union européenne en matière de soja est désormais bien connue, sa vulnérabilité sur d’autres produits indispensables à la nutrition des animaux d’élevage est peut-être pire. La Fefac, la Fédération européenne des fabricants d’aliments pour animaux, confirme en effet, dans une étude publiée en septembre, que l’UE importe des pays tiers quasiment toutes ses vitamines et ses acides aminés. Pourtant, incorporer des acides aminés dans les formules d’aliments est la solution la plus efficace et la moins coûteuse pour réduire notre emprise au soja importé en couvrant précisément les besoins des animaux. 95 % de la production mondiale de lysine est d’ailleurs utilisée en alimentation animale. Elle est ajoutée à hauteur de 0,5 % en volume d’un aliment pour volaille ou porc. Ce qui représente jusqu’à 3 % du prix de l’aliment fini selon la Fefac.

2 La Chine hégémonique

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