« Nous disposions d’un silo à Landas, à deux kilomètres, qui était devenu vraiment trop étroit pour la circulation des nouveaux matériels agricoles, explique Nicolas Debrabant, vice-président d’Unéal. En déménageant ici, à Beuvry-la-Forêt, et en construisant un tout nouveau silo, les agriculteurs et les chauffeurs de camions vont avoir beaucoup plus de place pour manœuvrer dans la cour. Les nouvelles installations sont beaucoup plus pratiques pour alloter les céréales, et de qualité pour le stockage des grains. Les agents du silo vont aussi pouvoir travailler avec une sécurité renforcée. »
Le déménagement du silo de Landas à Beuvry-la-Forêt s’est déroulé en mars dernier, mais la coopérative n’avait pas eu le temps de l’inaugurer. Le 25 août, ses dirigeants se sont donc rendus sur place pour rattraper ce retard.
8 000 tonnes de céréales
« Le nouveau site dispose d’une capacité de stockage de 8 000 tonnes pour le blé, l’orge, le colza et l’escourgeon en août, puis recevra à l’automne environ 2 500 t de maïs grain, précise le vice-président. Il est aussi équipé d’une capacité de stockage de 1 250 t d’engrais. L’investissement est revenu à 1,2 million d’euros. » Implanté au cœur du Pévèle, un secteur stratégique pour la coopérative, il compte, dans un rayon de 12 km, une centaine de coopérateurs sur les 6 000 qui adhèrent à Unéal. Le site fonctionne avec trois salariés permanents auxquels il faut ajouter, sur le secteur, deux technico-commerciaux et deux saisonniers pendant l’été.
Les céréales collectées à Beuvry-la-Forêt sont ensuite acheminées à Haulchin, près de Valenciennes, à une trentaine de kilomètres, où elles vont remplir les péniches qui prendront la direction du Benelux, de l’Allemagne ou du grand export, via le port de Dunkerque.
Un ancien terrain de Semences de France
« Unéal qui collecte entre 1 et 1,3 million de tonnes de céréales par an a besoin d’investir régulièrement dans de nouvelles installations, pour gagner en confort de travail et renforcer la sécurité des agriculteurs et agents de silos, ajoute Nicolas Debrabant. Mais il n’est pas facile de trouver de nouveaux terrains pour quitter le cœur des villages et s’implanter en périphérie. Ici, à Beuvry-la-Forêt, nous avons eu la chance de pouvoir racheter un terrain qui appartenait à Semences de France, autrefois Carneau, dans une zone d’activité. »


